[arte] « Los Años Nuevos » : Leurs meilleures années
Mini-série coproduite par Arte comptant le cinéaste espagnol Rodrigo Sorogoyen parmi ses créateurs, Los Años Nuevos doit son caractère attachant à ses deux interprètes principaux.
Mini-série coproduite par Arte comptant le cinéaste espagnol Rodrigo Sorogoyen parmi ses créateurs, Los Años Nuevos doit son caractère attachant à ses deux interprètes principaux.
Éloge du délestage et de l’amputation — des motifs comme des mobiles — Sirāt dissout la fable du père pour faire vibrer la communauté, la poussière, la nuit. Un trip radical où la techno devient cérémonie, puis convoi malade, jusqu’au feu qui consume tout et révèle la route.
Mal reçue en Espagne, la mini-série Netflix Dos tumbas (Deux tombes) a été un succès international, pas forcément explicable. Le charme de l’Andalousie, décidément formidablement cinégénique, ou bien l’éternelle fascination exercée par les histoires de vengeance ?
Avec Segundo Premio, Isaki Lacuesta et Pol Rodríguez livrent un vrai-faux biopic du légendaire (en Espagne) groupe Rock de Grenade Los Planetas trop long à force de vouloir prendre le contrepied des attentes. Restent cependant quelques moments justes concernant le travail d’élaboration d’un album.
Aitor Arregi et Jon Garano racontent le parcours d’un mythomane qui détourna l’Histoire pour s’inventer la sienne. Un portrait édifiant pour tenter de comprendre les mécanismes de la manipulation chez Monsieur Tout-le-Monde.
Avec son documentaire Tardes de soledad, Albert Serra s’avance sur la corde raide avec un film ne cherchant pas le pamphlet anti-tauromachie sans pour autant nier la violence de la discipline.
Dans Un amor, Isabel Coixet dresse le portrait d’une femme à la personnalité complexe, se confrontant à la domination masculine dans un village d’Espagne. Un film étrange et opaque mais duquel se dégage une belle atmosphère.
Après Eva en août et Venez voir , Jonás Trueba poursuit son exploration du couple avec acuité, tendresse et humour à travers l’histoire d’Ale et Alex qui, après 14 ans de vie commune, s’apprêtent à officialiser leur rupture par une grande fête.
Remarquable réflexion sur l’usage du pouvoir détenu par les autorités, et la manière dont celui varie en fonction de critères raciaux, Border Line est un faux thriller qui demande l’attention de son spectateur pour révéler son intelligence.
Derrière la chronique estivale, la réalisatrice espagnole Estibaliz Urresola Solaguren dresse le portrait délicat d’un enfant et d’une famille autour desquels tourne la question de la transidentité.