
« Fermer les yeux » de Victor Erice : le retour à moitié convaincant d’un grand cinéaste ibère.
Entre écriture et montage convaincants et manque d’ambition formelle, le nouveau long d’Erice après une très longue absence est une semi-déception.
Entre écriture et montage convaincants et manque d’ambition formelle, le nouveau long d’Erice après une très longue absence est une semi-déception.
Expérience originale, mêlant concepts narratifs poussés, humour absurde et horreurs glaçantes, les avantages de voyager en train est un film différent de tout ce que l’on voit d’habitude. A ne pas manquer, donc… à condition de ne pas être trop sensible !
Sur un sujet aussi pertinent et important que les expulsions de familles jugées insolvables par les banques en Espagne, A Contretemps tape dur mais perd de la crédibilité en jouant la carte du cinéma commercial, entre ambiance de thriller, scénario inutilement complexe et excès mélodramatiques.
Célébré dans les festivals, sélectionné pour les Oscars, mais bénéficiant d’une sortie très confidentielle en France, le superbe Nos Soleils mérite que tous ceux qui aiment le cinéma quand il parle de la vie, quand il parle « vrai », aillent le voir.
Fernando León de Aranoa nous offre une satire croustillante et jubilatoire avec un Javier Bardem incarnant un patron d’entreprise manipulateur et sans scrupules, devant faire face à une accumulation de problèmes mais prêt à tout pour sauver la face.
Utiliser l’inquisition espagnole et les procès de sorcellerie visant à asseoir le pouvoir de l’état et des hommes comme dénonciation d’une oppression éternelle était un bon point de départ, mais Pablo Agüerro fait de ses Sorcières d’Akelarre bien plus que ça.
Quelle tristesse de voir le pire du cinéma français inspirer un « auteur » espagnol ! Sentimental est une véritable étude de cas de ce qu’il ne faut pas faire dans un film, et en premier lieu répliquer hors de leur contexte culturel des mécanismes narratifs et des personnages étrangers.
Si l’on est généralement bien disposé vis-à-vis des films de genre « à la Netflix », surtout s’ils viennent d’Espagne, Froid Mortel s’avère non seulement une déception en accumulant les invraisemblances, mais atteint les sommets de l’abjection dans sa conclusion.
On attendait beaucoup de la rencontre sous les auspices de Netflix de Carlos Torras et de Mario Casas, mais Irrémédiable déçoit en empruntant trop rapidement des chemins bien conventionnels.
Loin de toutes les limonades cinématographique ambiantes, venez déguster une bonne dose de citronnade anarchiste, au sein de cette futuriste satire en Absurdie 9177.