
Les meilleures bandes dessinées de 2021 : le Top 12 BENZINE
Et voici le top BD 2021 tant attendu ! Nos chroniqueurs ont dû se livrer à un véritable marathon pour pouvoir boucler cette sélection, tant l’année fut riche en productions de qualité.
Et voici le top BD 2021 tant attendu ! Nos chroniqueurs ont dû se livrer à un véritable marathon pour pouvoir boucler cette sélection, tant l’année fut riche en productions de qualité.
Parce que “l’Histoire est faite de petites histoires”, Sandrine Kerion raconte le mouvement des gilets jaunes via une série de portraits de Français qui se sont engagés dans la lutte, et qui nous ressemblent : Mon rond-point dans ta gueule est un livre qui aide à croire en l’avenir.
François Bugel et Ferenc mêlent fort habilement un récit d’autofiction, un essai historique et une grinçante comédie politique.
Bela Lugosi. Pour nombre d’entre nous, ce nom évoque peu ou prou l’acteur qui incarna Dracula à Hollywood dans la première moitié du XXe siècle. Avec cet hommage romancé, Koren Shadmi évoque une vie faite de hauts et de bas…
Non, le destin des enfants placés en famille d’accueil n’est pas systématiquement une horreur. Oui, il existe des gens qui n’ont à l’esprit que le bonheur des enfants, mais il y a aussi, comme la Soledad de Déracinée, des enfants qui luttent pour accepter un amour de parents « non naturels »
On peut faire du neuf avec du vieux, et de façon très pertinente. La Boîte à Bulles le prouve avec cette réédition d’un ouvrage notable de Hugues Barthe, une initiative justifiée dans un contexte de crispation « identitaire ».
En mettant en parallèle lynchage physique et lynchage virtuel, les auteurs de Lynchages ordinaires ouvrent des pistes de réflexion passionnantes, mais passent un peu à côté d’un sujet plus intime, plus profond et certainement plus fascinant, celui de la noirceur qui est en chacun d’entre nous…
Gaël Remise et Fabien Tillon mettent des mots et des images sur la tragique histoire d’Antoine de Tounens qui, s’étant rêvé roi, parvint à entrainer des tribus dans son rêve.
Anaële Hermans, qui a vécu au Burkina Faso, nous livre une bien belle histoire qui est tout à la fois une invitation au voyage et une rencontre avec des jeunes a priori lointains, mais terriblement proches de nous.
Avec des titres déjà parus ou sur le point de l’être, cette rentrée nous réserve de beaux moments de lecture en perspective, après plusieurs mois de blackout quasi-total dans le monde du neuvième art. Une respiration peut-être salutaire.