« Giscard, mon père et moi » : histoires croisées d’hommes blessés
François Bugel et Ferenc mêlent fort habilement un récit d’autofiction, un essai historique et une grinçante comédie politique.
François Bugel et Ferenc mêlent fort habilement un récit d’autofiction, un essai historique et une grinçante comédie politique.
Bela Lugosi. Pour nombre d’entre nous, ce nom évoque peu ou prou l’acteur qui incarna Dracula à Hollywood dans la première moitié du XXe siècle. Avec cet hommage romancé, Koren Shadmi évoque une vie faite de hauts et de bas…
Non, le destin des enfants placés en famille d’accueil n’est pas systématiquement une horreur. Oui, il existe des gens qui n’ont à l’esprit que le bonheur des enfants, mais il y a aussi, comme la Soledad de Déracinée, des enfants qui luttent pour accepter un amour de parents « non naturels »
On peut faire du neuf avec du vieux, et de façon très pertinente. La Boîte à Bulles le prouve avec cette réédition d’un ouvrage notable de Hugues Barthe, une initiative justifiée dans un contexte de crispation « identitaire ».
En mettant en parallèle lynchage physique et lynchage virtuel, les auteurs de Lynchages ordinaires ouvrent des pistes de réflexion passionnantes, mais passent un peu à côté d’un sujet plus intime, plus profond et certainement plus fascinant, celui de la noirceur qui est en chacun d’entre nous…
Gaël Remise et Fabien Tillon mettent des mots et des images sur la tragique histoire d’Antoine de Tounens qui, s’étant rêvé roi, parvint à entrainer des tribus dans son rêve.
Anaële Hermans, qui a vécu au Burkina Faso, nous livre une bien belle histoire qui est tout à la fois une invitation au voyage et une rencontre avec des jeunes a priori lointains, mais terriblement proches de nous.
Avec des titres déjà parus ou sur le point de l’être, cette rentrée nous réserve de beaux moments de lecture en perspective, après plusieurs mois de blackout quasi-total dans le monde du neuvième art. Une respiration peut-être salutaire.
Le Chat du kimono nous transporte du Japon médiéval au Londres du XIXe siècle, sur les traces d’un chat ensorcelé ! Une judicieuse réédition du bel album de Nancy Peňa par la Boîte à Bulles.
Les vestiaires, univers impitoyable où l’ado dans sa fragile puberté devra rouler des mécaniques pour ne pas trébucher. Un récit réaliste, à la fois sensible et cruel, qui touche au plus profond de nous, les hommes.