
« Gasping River » d’Alex Taylor : le pouvoir de la fiction
Le nouveau roman de l’Américain Alex Taylor est composé de deux récits bien distincts qui finissent par s’entrelacer pour mettre en valeur la même idée : le pouvoir de la fiction.
Le nouveau roman de l’Américain Alex Taylor est composé de deux récits bien distincts qui finissent par s’entrelacer pour mettre en valeur la même idée : le pouvoir de la fiction.
A partir du thème des maladies psychiatriques, utilisé ad nauseam par les auteurs de thrillers, Franck Thilliez parvient à lui insuffler un regard neuf pour composer une intrigue à la sophistication machiavélique qui tient en haleine jusqu’aux dernières pages.
R.J. Ellory signe avec Everglades, un 17e roman qui nous plonge dans l’univers carcéral américain, où des hommes attendent leur exécution. Un roman noir en forme de plaidoyer contre la peine de mort.
Moneda, le polar historique de Stéphane Keller, est la chronique d’un coup d’état annoncé : ambiance de fin de règne à Santiago du Chili à la veille du putsch de Pinochet.
Samir Machado de Machado rend hommage aux classiques du roman policier, en proposant une réinterprétation maline et réussie qui dénonce les dérives racistes et homophobes d’hier et d’aujourd’hui.
« Sainte frénésie » à Lagos – Nigeria, quand disparaît une montagne d’argent sale (très haute la montagne, c’était le trésor de guerre des gourous d’une église pentecôtiste). La Lagos Lady est de retour pour un thriller haletant.
Après La Sagesse de l’idiot, Marto Pariente est de retour avec un roman noir explosif : un vieux tueur à gages devenu fossoyeur reprend du service quand son neveu est enlevé par des gangsters aussi bêtes que méchants. Noir, drôle et très violent, Balanegra est un pur plaisir de lecture !
Ce troisième chapitre des aventures du détective privé Aloysius Archer est aussi captivant que les autres. Une étude sans concession de l’humanité et de ses faiblesses doublé d’un portrait désabusé de Hollywood et de L.A.
Jean-François Pasques, c’est le flic « psychologue » de la PJ. Ses polars sont toujours écrits avec beaucoup de finesse et cherchent à pénétrer l’intimité des personnages à travers leurs mensonges ou leurs aveux. L’avocat du diable évoque avec sensibilité le sujet du féminicide.
Qu’un sang impur de Michaël Mention revisite l’épidémie du Covid-19 à la sauce Walking Dead. Sanglant et sans pitié pour ses personnages, ce conte moderne et trash est une nouvelle réussite de cet écrivain touche-à-tout.