
« Mon mari » de Maud Ventura : histoire d’une femme amoureuse de l’amour
Avec un humour à froid assez mordant, Maud Ventura signe un premier roman qui évoque le quotidien obsessionnel d’une femme démesurément amoureuse de son mari. Jubilatoire !
Avec un humour à froid assez mordant, Maud Ventura signe un premier roman qui évoque le quotidien obsessionnel d’une femme démesurément amoureuse de son mari. Jubilatoire !
Dans les années 80 à Glasgow, sous Thatcher, l’enfance de Shuggie Bain est engluée dans les catastrophes traumatisantes. Un roman réaliste et irrémédiablement sombre, heureusement pourvu d’amour, et de qualités d’écriture factuelle.
Le père de la narratrice a racheté l’hôtel décrépit d’Aulus, village pyrénéen enclavé. Rencontre de ses habitants, découverte de ses bâtiments, balades dans la nature environnante, Aulus est le portrait d’un village au lustre d’antan, se cherchant aujourd’hui.
Quand on enterre la génération précédente, on fait souvent voler de la poussière poussée sournoisement sous les tapis, dans cette histoire signée Anne Duvivier, Hélène, Lila et Violette en font l’expérience amère mais aussi heureuse.
Entre légendes nordiques et préoccupations climatiques, Thomas B. Reverdy signe un roman foisonnant qui nous conduit aux confins de l’Arctique là où va se jouer un drame écologique et humain.
L’auteur américain de L’Arbre-Monde nous plonge dans la relation forte entre un astrobiologiste et son fils tourmenté, orphelin de mère. Un duo très attachant pour un roman engagé et abyssal, avec une science omniprésente, multiforme et porteuse d’espoirs.
Tanguy Viel enchaîne sur le thème de l’emprise sociale une histoire se déroulant dans une ville de Bretagne, mettant aux prises un homme de pouvoir avec la fille de son chauffeur. Mais c’est surtout l’écriture remarquable qui rafle la mise et retient l’attention.
Louis-Philippe Dalembert raconte le blues, la misère et la peine de ces populations victimes de la violence de la vie, de la violence des institutions et de la violence de la culture, sans manichéisme ou simplification.
Roman social, « Le ventre des hommes » nous fait découvrir la condition des exilés marocains dans les Houillères à partir des années 60. Mais c’est aussi en filigrane le portrait émouvant d’une fille d’un de ces mineurs, Hannah, narratrice au langage libre qui emporte le lecteur.
Grande couronne donne la parole à une adolescente de la fin des années 90 rêvant d’ailleurs et de marques, au sein d’une famille banlieusarde ni trop pauvre ni trop riche. Un premier roman de Salomé Kiner porté par un langage trash, inventif et prometteur.