« Bug, livre 4 », d’Enki Bilal : le Mal est-il bleu ?
Après deux tomes en demi-teinte, l’histoire progresse enfin. Le monde imaginé par Enki Bilal est en danger, l’adversaire se dévoile.
Après deux tomes en demi-teinte, l’histoire progresse enfin. Le monde imaginé par Enki Bilal est en danger, l’adversaire se dévoile.
Nouvelle adaptation cinématographique du roman de Stephen King, Running Man ne manque pas d’idées intelligentes, mais dysfonctionne lourdement quand il s’agit de les transformer en un blockbuster politique divertissant.
Sous le vernis luxueux, Disney et Noah Hawley transforment l’or d’Alien en plaqué bon marché : un concept foireux, trop d’idées inutiles, plus de mystère, et l’atterrissage du Nostronomo sur Neverland est bel et bien un crash.
Avec ce nouvel album remarquable, Mathieu Bablet creuse un peu plus son sillon et s’impose définitivement comme un des chefs de file de la BD contemporaine. Rarement un récit de SF aura parlé aussi bien de notre époque, cernée par de multiples menaces.
Créée en 2016 par Guillaume Perreault, la série culte Le Facteur de l’espace, déjà auréolée de récompenses, revient avec un 4ᵉ tome aussi déjanté qu’inventif. Que nous réserve cette nouvelle aventure interstellaire ?
En héritier inspiré de la ligne claire et du merveilleux contemplatif, Ugo Bienvenu livre avec Arco une fable écologique et poétique, où l’avenir n’a pas encore renoncé à l’espoir. Un premier long métrage d’animation aussi raffiné qu’émouvant, entre science-fiction apaisée et rêve d’enfance retrouvé.
Invasion avait tout pour s’imposer dans le paysage SF : budget colossal, ambitions mondiales, casting irréprochable. Trois saisons plus tard, il reste surtout l’impression d’un trou noir narratif où se sont englouties idées, émotions et téléspectateurs.
Revisiter The Incredible Shrinking Man aujourd’hui ouvrait des pistes passionnantes. Kounen préfère l’emphase de la voix off, la banalité des effets spéciaux et une musique envahissante : une occasion bien manquée et un film terriblement convenu et ennuyeux.
Après Bac Nord et Novembre, Cédric Jimenez s’attaque à la science-fiction. Adaptant librement Laurent Gaudé, Chien 51 promet un polar futuriste musclé, mais ne délivre qu’un spectacle bancal, coincé entre ambition visuelle et écriture paresseuse.
Après un tome d’ouverture en apesanteur dans la banlieue terrestre, les auteurs nous font découvrir une Lune sous un angle aussi merveilleux qu’inattendu ! Si le scénario louvoie entre l’aventure et le psychologique, on reste tout de même charmé par cet univers tout à fait original.