Chroniques express 56

denims.jpgBenjamin Diamond, Eugene McGuinness, Solomun Presents, Deadbeat, Kitsuné Maison 6, Diplomatic Shit, Herself, Pawa Up First, Haruki, Kimya Dawson, v/a SK200, v/a Versatile 2008, Psapp, Marie Modiano, Bensé, Jakobinarina, Brooklyn, Swell, Alex Beaupain, Cazals

 

 

 

Benjamin Diamond – Cruise control
Auteur, entre autres choses, du tube »The music sounds better with you » à  l’époque de la »french touch » au sein du projet Stardust, Benjamin Diamond a depuis plongé dans la pop music pour des en sortir des musiques moins dance-floor mais pas moins intéressantes comme en témoigne ce nouvel album »Cruise control » signé une fois encore sur son propre label Diamondtraxx. Avec 11 titres à  consonance pop mais pétris d’influences electro, funk, disco, ce nouveau Benjamin Diamond se place avant tout sous le signe de l’efficacité avec une poignée de singles imparables, de quoi nous ramener à  l’époque de Madchester, des Happy Mondays mais pas seulement car, sur les titres plus mid-tempo, le Benjamin se fait plus crooner et nous renvoie cette fois à  la musique californienne ou du côté de Billy Joël« quand il ne nous la joue pas carrément Jamiroquai ou Prince. Bref, voici un album contrasté, direct, pas forcément fait pour durer dans le temps mais qui procure sa petite dose de plaisir immédiat. Un album pas indispensable, mais au fond même bien sympa. (3.0) Benoît Richard
Diamondtraxx/discograph – oct. 2008
2 titres en écoute ici

Eugene McGuinness – Eugene McGuinness
Grand adorateur des Kinks, Eugene McGuinness, jeune et talentueux musicien britannique, sort son premier album quelques mois après un »The Early Learnings Of » EP largement salué ici et là . Dans un style qui pourrait rappeler, pourquoi pas, Morrissey ou le facétieux Adam Green, notamment pour son sens des harmonies vocales et de la mélodie travaillée, Eugene McGuinness étonne puis séduit carrément par son assurance et son aisance à  composer de pop-folk songs très anglaises bien troussées et pleines de charme dans un album qui garde tout au long un petit côté retro, mais jamais vieillot, avec toujours cette petite reverb tellement en vogue dans les productions actuelles (Arcade Fire, The Dodos auxquels on pense d’ailleurs aussi un peu sur quelques titres). Bref, un album bien sympathique. (3.5) Benoît Richard
Domino/pias – oct. 2008 2 titres en écoute ici

compilation salomunSolomun Presents : Saturday I’m in Love
On le sait, les petits labels dédiés à  la musique électronique, à  la house, à  la techno sont légion. Mais quand il s’agit de sortir des choses vraiment intéressantes, qui se démarquant du tout venant dansant, peu se révèlent vraiment à  la hauteur. Parmi ceux à  qui on peut donner un petit coup de pouce, il a ce petit label de Hambourg, Diynamic qui propose une chouette compilation, l’occasion rêvée pour faire connaissance avec ses productions. Au programme deux disques : le premier contient une sélection de titres inédits et le second un mix signé Solomun, personnalité incontournable du label. Sans détailler l’ensemble, on notera une certaine propension à  l’élégance avec des titres electro/techno/house signés h.o.s.h, Stimming, et bien sûr Solomum. Ce dernier que l’on retrouve donc aux commande d’un mix taillé pour enflammer le plus chic des dance-floors. Une sélection qui peut s’affranchir de la piste et s’écouter aussi en famille à  la maison. (3.5) Benoît Richard
Diynamic/Modulor – oct. 2008 2 titres en écoute ici

Deadbeat – Roots and wire
Habituellement le dub a tendance à  m’ennuyer très vite et la plupart du temps j’ai du mal à  aller au bout d’un album, ce qui a été encore le cas récemment avec celui de Pulshar. Pourtant quand le dub se nourrit d’autres musiques, quand il se mélange à  la techno, à  la house music comme sur ce nouvel album de Deadbeat, ça donne des choses plutôt intéressantes et beaucoup moins uniformes qu’elles ne peuvent paraître A la tête du projet Deadbeat on trouve le canadien Scott Montheit. Très influencé par les productions du label Basic Channel et de ce que fait Maurizio, ce garçon a parfaitement digéré ces influence pour donner naissance à  une musique très personnelle faisant parfaitement le lien entre les genres. En compagnie de Tikiman/Paul St Hilaire, Deadbeat propose des titres dansants et hypnotiques qui mêlent rythmes tribaux et sonorités électroniques froides sur 8 titres bien sympas. (3.5) Benoît Richard
Wagon Repair/Modulor – oct. 2008 2 titres en écoute ici

Kitsuné Maison 6
Kitsuné Maison c’est LA collection, LA sélection, LA compilation que l’on ne présente plus… après 5 volumes parus depuis 2005. Faisant le lien entre rock, pop, electro et techno, les compilations Kitsuné ont souvent eu une longueur d’avance quand il s’agit de faire découvrir un groupe ou un artiste. On pourrait citer tous les groupes mis en avant par Gildas & Masaya depuis les débuts mais il suffit juste de jeter un oeil aux tracklists des précédents volumes pour se rendre compte combien le duo a eu le nez creux et a toujours su nous épater avec des titres inattendus, curseurs et au combien efficaces. Ici, plus encore que d’habitude, une très large place est faite aux titres dance-floor, avec comme souvent de petite bombes electro/disco/house très directes, avant tout taillées pour la fête, avec au programme, cette fois : Lo-Fi-Fnk, Appaloosa, Digitalism, Etienne de Crécy, Fisherspooner ou encore autoKratz dont le killing mini-album »Down & Out in Paris & London » est sorti fin août 2008. En tout cas, voici une compilation qui permet de découvrir à  peu près toute la gamme des genres qui font danser en club aujourd’hui et qui annonce sans doute aussi quelques grands noms de demain. (4.0) Benoît Richard
Kitsuné – oct. 2008 2 titres en écoute ici

Diplomatic Shit – Motherfucker EP
Si, comme moi, vous vous êtes régalés de la voix sombre et lascive de Nicolas Ker, (chanteur de Poni Hoax) notamment sur le récent »Images Of Sigrid » vous apprécierez sans doute sa participation au projet Diplomatic Shit que l’on (re)découvre sur un maxi vinyle 3 titres (« Motherfucker EP ») après un premier album paru en 2006″lost in movies » (en écoute ici). En trois versions, ce titre produit par The Micronauts devrait s’incruster sans mal dans les playlists de tout bon DJ digne de ce nom. (4.0) Benoît Richard
Kitsuné – oct. 2008
Yuk-Fü Records – oct. 2008 1 titre en écoute ici

Pawa Up First – The scénario & Introducing new details
Pas facile de caser la musique de Pawa Up first. Pas évident de définir véritablement le style de ce groupe Montréalais tant leurs compos renvoient à  différents univers, à  de multiples courants. La facilité serait de dire tout de suite que Pawa Up first est un groupe de post-rock, d’abord parce que c’est une formation purement instrumentale et ensuite parce que la façon dont le groupe construit et développe ses morceaux a quand même plus à  voir avec des groupes comme Tortoise qu’avec n’importe quel groupe de pop/rock traditionnel. Mêlant des influences jazz, dub, électro, hip-hop, à  son rock, Pawa Up first joue une musique contrastée, que le groupe accompagne sur scène de projections vidéo. Une musique à  découvrir sur deux albums »Introducing new details » et »The scenario » sortis il y a quelques années et qui arrivent enfin en France via MVS Records. (3.5) Benoît Richard
MVS Records/anticraft – oct. 2008 1 titre en écoute ici

Herself – Homework
Derrière l’entité Herself on découvre le songwriter italien Gioele Valenti qui, après avoir fait les premières parties de groupes comme Verdena ou Giardini Di Miro sort ce second premier album (après »God is a major » en 2006). Un second album dans lequel il dévoile une musique folk lo-fi teintée de rock qui rappelle part moment le style de Sparklehorse. Si, dans l’ensemble, l’album tient plutôt la route et propose de jolis moments, on ne pourra tout de même s’empêcher de trouver à  Herself un manque flagrant d’originalité et de personnalité dans les compostions et les arrangements. (3.5) Benoît Richard
Jestrai – oct. 2008 2 titres en écoute ici

haruki.gifHaruki : Haphazardly While Sitting
La dernière fois qu’on a entendu parler d’Haruki c’était au moment où ce musicien belge nommé Boris Snauwaert sortait un très chouette »Bending Wood Ep » sur le netlabel rain music. Radicalement différent, ce nouvel album qui au format CD-R sur le label canadien Corps-Morts, joue, cette fois, sur les boucles de banjo, de guitares dans des formats basés sur la répétition. Des boucles auxquelles Haruki ajoute par moment quelques sonorités électroniques et des fields recordings. Au final, ça donne un album forcément moins accessible et plus rêche, plus sombre aussi… par moment presque mystique. Une musique qui rappelle un peu les compos de David Eugene Edwards et de son projet Woven Hand. (3.5) Benoît Richard
Corps-Morts – 2008 2 titres en écoute ici

Kimya_Dawson_Alphabutt.jpgKimya Dawson – Alphabutt
Tous ceux qui, comme moi, ont vu le chouette film »Juno » début 2008, au cinéma, auront sans doute apprécié, voire succombé, au charme des petites chansons que l’on y entendait par moment. Les plus perspicaces auront aussi remarqué qu’elles étaient signées Kimya Dawson, ex-membre des Moldy Peaches groupe qu’elle formait avec le génial Adam Green. Aujourd’hui, la demoiselle fait paraître un disque destiné aux enfants sur lequel elle leur apprend, par exemple, l’alphabet en chantant. Si les enfants peuvent se sentir concernés par cet album, les adultes, pour autant, ne sont pas en reste et peuvent apprécier les mélodies et la bonne humeur qui règne tout au long de l’album… Et pendant ce temps Henri Dès court toujours. (4.0) Benoît Richard 2 titres en écoute ici
K Records – sept. 2008

thecamelsback.jpgPsapp – The Camel’s Back
Depuis que l’on suit le duo Psapp (Galia Durant et Carim Clasmann) on est toujours étonné par la fraîcheur et l’inventivité qu’ils mettent dans leurs morceaux, par le côté ludique qui en ressort habituellement. Si ce nouvel album se démarque à  peine du précédent dans sa mise en monde, il n’en perd pas moins tout ce qui fait le sel de la musique de Psapp. A savoir une bonne dose de poésie, de douce folie, de joie de vivre et d’influences diverses (muzak, musique de films, Pascal Comelade, musiques exotiques, etc ») tout ça relevé par une instrumentation riche et colorée (guitare, vieux synthés, pianos-jouet, xylophones ») dans un univers très personnel, au fond, plus proche du magasin de jouets que de la grande salle de concert. Voici donc onze titres chaleureux, lumineux et qui swinguent, dans lesquels on se plongera sans la moindre hésitation et avec délice. (4.0) Benoît Richard
Domino/pias – oct. 2008 2 titres en écoute ici

mariemodiano.jpg Marie Modiano – Outland
On ne fera aucun parallèle entre le travail de la fille Modiano et la littérature de son père. On y suspectera seulement les germes d’une notoriété un peu plus enflée que ce que la musique de Marie ne devrait lui réserver intrinsèquement. Et côté musique, Marie Modiano poursuit sur ce second opus, un travail débuté précédemment, aux confins de la folk et du jazz blue note, servi par un filet de voix idoine à  ce genre de musique et un Peter von Poehl de bon alloi à  la guitare. On ne peut qu’apprécier cette musique un peu mélancolique servie sur lit jazzy. On ne peut malheureusement que se rendre compte aussi que le créneau étant pour le moins surchargé (Stephanie Dosen, Catpower, Clare and the reason, Dawn Landes« pour ne citer que quelques sorties récentes) ; il faudrait une sacré dose d’identité ou d’originalité pour arriver à  sortir réellement du lot. Deux qualités qui font défaut à  cet album néanmoins fort bien torché et agréable à  l’écoute. Mais en ces temps de baisse du pouvoir d’achat, sont-ce là  arguments suffisant pour vous pousser à  acheter le disque (2.5) Denis Verloes
Naîve – le 23 septembre 2008 – l’espace Myspace

jakobinarina.jpgJakobinarina – first crusade
Ca fait tellement longtemps que cet album revient dans notre lecteur sans qu’on arrive à  en dire quoi que ce soit, qu’on se décide enfin à  prendre le bourrin par les couilles »et on dira qu’à  moins d’avoir passé ces derniers mois en Erasmus dans les fjörds, ou à  moins d’être vraiment en manque de punk music primale qu’aucun Nevermind the bollocks ne saurait combler, on ne voir vraiment pas pourquoi vous iriez crier au messie à  l’écoute de l’opus des nordiques. Ca envoie le charbon dans la chaudière, c’est un fait, ça éclate comme un pétard pirate dans la gueule de l’artificier, c’est une certitude, pourtant ça manque un peu de mélodies indispensables et de la moindre originalité pour se hisser dans aucun palmarès annuel. Et c même si on a un retard de chronique de cet album presque inavouable aux yeux du monde. Hé, toi lecteur, va plutôt réécouter les Hives. (2.0) Denis Verloes
Regal / Differ-ant – sortie le 1/10/2007 – l’espace Myspace

bense.jpgBensé – Album
l’ami de Rose (rayon people mais aussi rayon musique) est à  ranger aux côtés de la jeune femme dans le rayon chanson folk fraîche mais un peu trop consensuelle et franchement fade. A l’image de son premier single Au grand jamais qui marche sur les traces de Partons vite. (« ) Petites ritournelles gentillettes en accord majeur et lalala à  tue-tête »(« ) Album, avec toute sa saine modestie (celle de faire des chansons point barre) est un album faussement personnel : comprendre texte autobiographique (y compris un titre sur son grand-père Moshe, lourd comme un paquebot) mais musique convenue. Bensé voguerait-il sur les traces d’un Raphael, Renan Luce ou d’un Souchon ou Le forestier de surface ? Quelques cuivres pour sortir du cadre exigu de la guitare acoustique mais là  aussi un sentiment d’inachevé surnage surtout en rapport à  ce que peut faire le malicieux Jérémie Kisling (dans un genre assez proche). Bensé ne transcende pas ses idoles. Un frisson passe sur Ma veuve et son lits de guitares en dent de scie musicale. Là , où Cocoon ou Domingo vous donne la chair de poule, Bensé n’attire que la sympathie. Ben c’est un peu moyen. (2.0) Denis Zorgniotti
Naîve – sortie le 20 mai 2008 – L’espace Myspace – Le site officiel

brooklyn.jpg Brooklyn – Clandestine
Clandestine aura du mal à  rester clandestin, au vue de sa sortie internationale. Passé cette fierté cocardière, l’album du Parisien ne se démarque pas vraiment du lot, les Français franchissant sans problème la barre des figures imposées (avec même la jolie ballade acoustique en fin d’album) mais ne se lâchant pas suffisamment sur les figures libres. Sous haute influence Strokes et Buzzcocks. Brooklyn propose un rock efficace, alerte, presque jovial. On est à  un niveau nettement plus élevé que chez les pauvres Second Sex ou BB Brunes mais sans atteindre jamais l’excellence. Néanmoins, deux titres font dresser l’oreille, dûs sans doute à  Tony Colson (Dombrance) : A car and a tree et Many times prouvent que les rockeurs peuvent avoir un feeling soul. Pour ces deux titres, ces New Yorkais de coeur vont se dorer la pilule sous le soleil californien et cela leur va bien »(3.0) Denis Zorgniotti
CtrlAltDel / Discograph – Sortie le 7 juillet 2008


alex_beaupain.jpgAlex Beaupain – 33 tours
Peut-on ne pas aimer les films de Christophe Honoré et notamment »Les chansons d’amour » et pour autant apprécier l’album »33 Tours » d’Alex Beaupain ? A première vue, on serait tenter, comme ça, à  l’emporte-pièce de dire non. Mais si on fait l’effort de s’attarder sur chaque titre, de découvrir un plus en profondeur l’univers musical de ce garçon, on se rendra compte qu’au-delà  des évidentes accointances avec le cinéma d’Honoré, il est possible en effet d’y voir autre chose qu’un ersatz de Vincent Delerm ou encore une version »paroles & musiques » de Louis Garrel. Car Alex Beaupain sait écrire des chansons et sait les arranger. Et même si on n’est pas forcément bouleversé par chaque morceau, on peut reconnaître aisément que deux ou trois titres font leur petit effet et que dans le registre : »maladie d’amour+nostalgie+difficulté de vivre » il sait y faire le garçon. Bref, là  où craignait trouver à  une brochette de clichés bobo, on découvre, en fin de compte, des textes fragiles, parfois touchants, avec un petit côté comédie musicale à  la Jacques Demy… tout ça mis en musique avec goût. (3.5) Benoît Richard
Naîve – oct. 2008

swell.jpgSwell – The Lost Album
A l’occasion de la nouvelle tournée de Swell trio pour ce l’automne 2008, le label Bordelais Talitres, a décidé de faire paraître »The Lost Album » une compilation de titres issus des séances d’enregistrements de l’album »Too Many Days Without Thinking » album mythique qui a révélé Swell aux yeux bon nombre de personnes, moi le premier. Ces inédits qui ont été enregistrés entre 1995 et 1997 seront donc l’occasion de redécouvrir le son unique de ce groupe, ici plus brut que jamais, dont beaucoup de groupes ont pu s’inspirer par la suite. On y retrouve ce son de batterie et de guitare si particulier, ces ambiances brumeuses, ces mélodies alambiquées et simples à  la fois ». Des caractéristiques que l’on retrouve notamment sur cette version instrumentale de l’inoubliable »Sunshine Everyday » Un album que les fans absolus du groupes ou les nostalgiques ne manquerons pas de se procurer. (3.5) Benoît Richard
Talitres/Differ-ant – oct. 2008

cazals.jpgCazals – What Of Our Future
On peut faire confiance à  Kistsuné quand il s’agit de dénicher un groupe de rock de derrière les fagots. Et même si, soyons francs, ces Cazals ne constituent pas forcément la découverte de l’année ni même celle du mois, en revanche leur refrains et leurs riffs abrasifs auront vite fait de taper dans l’oreille de ceux qui pensent que Bob Mould nous manque beaucoup. Ceux-là  pourront donc patienter le retour de l’ex-Husker Dü en faisant la découverte de ce groupe italo-britannique qui distille dans ce premier album quelques titres solides dont l’imparable single »Somebody Somewhere » qui nous rappelle ce que faisaient certaines formations »rock TGV » du début des année 90.Mais malheureusement, si deux ou trois titres se révèlent plutôt enthousiasmants, le reste n’est pas forcément à  la hauteur. Et bien que l’album soit assez court, on ressent une certaine lassitude sur la seconde partie. Dommage. (2.5) Benoît Richard
Kitsuné/Topplers – nov. 2008