20 labels incontournables sur bandcamp (seconde partie)

Sélection non exhaustive et toute personnelle de labels incontournables qui mettent en partage leur catalogue sur Bandcamp. Deuxième partie avec les étrangers…

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Les plateformes de streaming, et plus encore Bandcamp, c’est un peu le grand marché, tout le monde peut y partager sa musique, les gros comme les petits, les inconnus comme les vedettes, ce qui donne parfois l’impression de s’y perdre un peu parmi ce flot incessant de musique.
Heureusement, de plus en plus de labels, certains même depuis quelques années, ont choisi de mettre à disposition tout leur catalogue en écoute en ligne.

Après les français, voici donc la sélection de 10 labels étrangers qu’il faut suivre absolument :

Freaksville Music
Géré en partie par l’homme tout faire Benjamin Schoos (aka Miam Monster Miam), le label qui fête cette année ses 10 ans d’existence, met en avant des artistes belges, (mais pas que), avec bien souvent des choses assez foutraques. Une seule bonne raison d’aller le visiter : les albums de Benjamin Schoos y sont tous rassemblés.
La référence ultime :

DRONARIVM
Avec son nom imprononçable, DRONARIVM est un label basé à Moscou. Pourtant, point de musique du Bolchoï dans son catalogue, mais des albums de musique expérimentale et d’ambiant music. Label passionnant et vital pour les fans du genre mais aussi pour les amateurs de voyages musicaux.
La référence ultime :

Ninja Tune
il était là dans les années 90, il est toujours là en 2016. Le label anglais de musique électronique fondé les deux Coldcut, tout aussi incontournable que l’autre label anglais de musique électronique, j’ai nommé WARP, a su parfaitement négocier le virage des années 2000 et continue de proposer un flot régulier de sorties souvent passionnantes.
La référence ultime :

Sacred Bones
C’est le label de John Carpenter mais aussi celui de Marissa Nadler, Jenny Hval, Zola Jesus ou David Lynch. Quelques références qui donnent tout de suite du relief à un nom. Vous l’aurez compris, Le label de Brooklyn est un must, une référence de la musique underground actuelle.
La référence ultime :

Strut Records
C’est tout simplement le meilleur label en matière de rééditons de trésors cachés de la musique afro mais c’est aussi un dénicheur de raretés en matière de vieux sons funk disco et de musique des îles comme en témoigne la récente et superbe compilation de disco hawaïen Aloha Got Soul.
La référence ultime :

Mello Music Group
En, matière de rap/ hip hop, Mello Music Group fait aujourd’hui partie du gratin. Pas aussi connu que certaines grosses machines Werst Coast, le label basé à Phoenix qui rassemble notamment toutes les productions de Oddisee est une source plus que recommandable en matière de beat downtempo.
La référence ultime :

Western Vinyl
Sans être rattaché à un style ou à un genre en particulier, Western Vinyl (superbe nom de label soit dit en passant), propose des sorties qui, au fil des années, ont largement prouvé le bien fondé de ce label, avec au catalogue un paquet de noms qui forcent le respect : Dirty Projectors, Faris Nourallah, Goldmund, Here We Go Magic, Balmorhea, Peter Broderick…
La référence ultime :

Stones Throw 
Depuis près de 20 ans, Stones Throw est synonyme de réussite en matière de rap qui sort des sentiers battus. Le label fondé par Peanut Butter Wolf tourne encore aujourd’hui à plein régime et peut se targuer de compter à son catalogue quelques références qui ont fait date dans l’historie du rap, à commencer par le fameux Donuts de J Dilla sorti en 2004.
La référence ultime :

12k
Label important en matière d’ambient électronica et expérimental, 12k a dans son catalogue plus de 100 références à ce jour parmi lesquels quelques bijoux de musique planante. Si vous cherchiez du son adéquate pour vos séances de médiation, Taylor Deupree et son label ont tout ce qu’il faut en magasin.
La référence ultime :

n5MD
Sans doute pas le plus connu du lot, n5MD est un label très méritant qui héberge des productions electronica, ambient de belle tenue que j’avais découvert avec le premier album du français Ocoeur, Light As A Feather, en 2013. Depuis, je guette très régulièrement les sorties de ce label américain et la surprise est souvent au rendez-vous.
La référence ultime :