
[VOD] La voix humaine : Pedro Almodóvar de retour à l’essentialité
Pedro Almodóvar, Jean Cocteau et Tilda Swinton, trio parfait pour magnifier une femme en plein mélo, le désir, l’amour brisé et la passion comme un labyrinthe, évidemment.
Pedro Almodóvar, Jean Cocteau et Tilda Swinton, trio parfait pour magnifier une femme en plein mélo, le désir, l’amour brisé et la passion comme un labyrinthe, évidemment.
Sorti en VOD sans passer par la case cinéma pour le deuxième film de Brandon Cronenberg, Possessor, (Grand prix du film fantastique de Gérardmer 2021) qui s’avère aussi troublant et réussi qu’il est, par instants, furieusement gore.
Russell T. Davies, le papa de Queer as folk et de Years and years, revient avec une nouvelle mini-série retraçant, en cinq épisodes, le début des années sida au Royaume-Uni. Tragique et euphorisant à la fois.
Kevin Macdonnald réduit la terrible histoire de Mohamedou Ould Slahi à une énième enquête judiciaire certes passionnante, mais qui manque de pas mal de singularité. Tahar Rahim en revanche livre une prestation remarquable tout en détresse et en humanité.
Sean Durkin, l’auteur de Martha Marcy May Marlene, propose avec The Nest un drame familial superbement mis en scène où le bizarre vient brouiller nos repères, interroger notre perception des évènements.
Indissociable des fêtes de fin d’année comme le sont la dinde, la bûche glacée, les chocolats pralinés, voici le bilan cinéma de l’année écoulée. En 2020, on a salué le travail de Emmanuel Mouret, Sam Mendes, David Fincher, Gu Xiaogang, Ben Affleck, Thomas Vinterberg…
Alan Ball, le créateur de Six feet under, revient avec un second long métrage en forme de feel good movie prônant la différence et la tolérance. Plaisant et plein d’émotions, mais loin d’être follement original.
Après Les crimes de Snowtown et Macbeth (on laissera de côté l’erreur de parcours Assassin’s creed), retour en force pour Justin Kurzel avec un film coup de poing sur le bandit légendaire australien Ned Kelly.
Ben Wheatley adapte le roman de Daphné du Maurier, 80 ans après Alfred Hitchcock, pour ne livrer qu’un film sage et lisse ne parvenant jamais à magnifier cette histoire d’amour contrariée et d’emprise d’outre-tombe.
Aaron Sorkin s’empare de l’emblématique procès des sept de Chicago et signe un film passionnant où le verbe sorkinien fait une fois de plus merveille, mais sans se départir d’un manque d’ambition et d’un certain académisme.