Le grand retour (?) de Spike Lee en compagnie de son vieux complice Denzel Washington est donc le remake d’un classique de Kurosawa. Improbable ? Pas tant que ça, car Lee sort de la piste à mi-course pour se livrer à une critique de l’évolution de la musique afro-américaine. Boomer un jour…
On peut détester un réalisateur, comme c’est le cas de notre rédacteur à propos d’Aronofsky, mais il faut savoir reconnaître quand l’objet de notre haine livre (enfin) un film regardable. La preuve avec ce Caught Stealing…
Dans le cinéma thaïlandais, on connaissait et aimait Apichatpong Weerasethakul. Voilà que dans un registre à la fois similaire – les histoires de fantômes comme représentation des drames du pays – mais un genre plus ludique, il va nous falloir apprendre à prononcer le nom de Ratchapoom Boonbunchachoke !
Adaptation très fidèle d’un jeu à succès, Exit 8 exploite remarquablement bien le concept fort de celui-ci sous la forme cinématographique, pour une expérience immersive très réussie. Reste qu’on peut aimer ou non le cadre scénaristique ajouté au concept de base.
Troisième Kiyoshi Kurosawa de sa prolifique année 2024, La Voie du serpent est le remake sur sol français de l’un de ses films de la fin des années 1990. Pour un résultat pas convaincant, comme très souvent lorsque des cinéastes asiatiques tournent dans l’hexagone.
Escape from the 21st Century, le premier film d’un jeune réalisateur chinois, Yang Li, est une véritable bombe formelle, un grand plaisir de cinéma / montagnes russes à la folle créativité, et c’est pourtant un très beau film qui construit des personnages passionnants et apporte une perspective mélancolique sur le temps qui passe.
Il y a 100 ans jour pour jour naissait un des plus grands cinéastes français : Maurice Pialat. La Cinémathèque lui consacre une rétrospective à compter du 3 septembre. Un anniversaire qui offre l’occasion de revenir sur un de ses plus beaux films : Van Gogh, vision romancée des derniers jours du peintre.
Sarah Friedland nous invite à poser un autre regard sur les personnes atteintes d’Alzheimer. Un film qui montre comment proches et soignants parviennent à maintenir ou créer avec les malades des liens qui leur conservent toute leur dignité.
Film remarquable et passionnant pour qui aime saisir les moindres subtilité de la vie (ici du deuil à la reconstruction) à travers une mise en scène limpide appliquée à une construction scénaristique complexe mais finalement lumineuse, Miroirs n°3 est un pur délice.
32 ans après sa sortie française, À Toute Épreuve revient en salles en version restaurée. L’occasion de se repencher sur l’impact du film de John Woo sur le cinéma d’action contemporain et le jeu vidéo.