[CONTRE] « Un Simple Accident » de Jafar Panahi : Viser juste ne suffit pas toujours
Palme d’or 2025, Un simple accident vise souvent juste dans son propos, mais exprime ce dernier de façon trop démonstrative.
Palme d’or 2025, Un simple accident vise souvent juste dans son propos, mais exprime ce dernier de façon trop démonstrative.
Inspiré du destin de la militante iranienne Narges Mohammadi et du cinéaste Mohammad Rasoulof, Sept Jours retrace l’échappée clandestine d’une femme tiraillée entre son engagement politique et sa vie de famille. Un film fort, mais parfois alourdi par un discours trop appuyé.
En Iran, c’est finalement le bonheur qui est interdit. Mon gâteau préféré nous rappelle l’importance des petits moments anodins qui constituent l’essence d’une vie, et c’est fort.
Mohammad Rasoulof signe un nouveau film frontalement politique, nécessaire comme on dit, fait dans l’illégalité et sous les menaces, portant avec lui les voix et les cris de femmes et d’hommes qui luttent pour leur liberté, mais qui s’abîme, à la fin, de trop de volonté significative.
Encore à peu près inconnu en France, Mani Haghighi risque bien de vite se faire un nom, car ses ombres persanes s’avèrent un beau thriller fantastique original, déroutant et obsédant. A ne pas manquer !
Si le cinéma iranien fait beaucoup parler de lui en ce moment, avec des films qui conjuguent naturalisme, critique sociale et tension de thrillers, Ali Abbasi échoue à nous convaincre vraiment avec ses Nuits de Mashhad au discours brouillé.
Pour son premier long métrage, Marché noir, Abbas Amini nous offre un thriller où il est question de trafic d’argent, de conflits de générations et de culpabilité dans un Iran victime de l’inflation. Un film noir haletant et très réussi.
On attendait avec impatience le retour de Farhadi dans son pays, et Un Héros confirme qu’il n’a rien perdu de son talent pour mêler ambiguïté et critique sociale. On a néanmoins le droit de trouver tout cela par trop manipulateur et étouffant…