Sicario – Denis Villeneuve
Un thriller noir charbon débarrassé d’affects et de psychologie pour n’en magnifier que le jus bouillant de la peur et des viscères.
Un thriller noir charbon débarrassé d’affects et de psychologie pour n’en magnifier que le jus bouillant de la peur et des viscères.
Variation de style et d’époque pour Alice Winocour qui s’attaque, comme elle peut, au drame intimiste associé aux figures du film de genre.
Une première œuvre inégale et intrigante qui, d’une poésie rugueuse et d’abîmes sans fond, engendre le ballet singulier de mâles violentés par leur foi.
Bouillonnant, engagé, imparfait, le film de Nabil Ayouch témoigne des nombreux tabous d’une société en plein déni. Derrière les traditions, la grande mascarade.
Film de chambre en désordre, de lits défaits et de foutre, Love passe à côté du grand beau film qu’il aurait pu être à force de dialogues insipides et de narcissisme agaçant.
Un polar trouble qui, sans renouveler grand-chose du genre, reste captivant de bout en bout dans la description de cette Espagne rurale repliée sur elle-même.
Fourre-tout inégal et vibrionnant, Peter Greenaway, plus déchaîné que jamais, rend hommage à Sergueï M. Eisenstein avec faste et gaillardise.
Somptueux et insolite dans la forme, le nouveau film de Matteo Garrone, tendance eurpudding, reste finalement assez anecdotique dans le fond.
Strickland, auteur singulier et passionnant, s’affirme ici dans un zèle d’élégance et de maîtrise pour raconter une histoire d’amour qui s’étiole, nimbée d’un érotisme suranné et voluptueux.
Sea fog pourrait avoir la forme d’un 8, sorte d’ovale plié [tordu] en son centre, comme se mordant la queue à l’infini, supplice asiatique mutant, coup raté.