
« David Bowie – Ashes to Ashes » de Marc Dufaud: retour sur une fin d’époque.
David Bowie – Ashes to Ashes de Marc Dufaud, c’est tout ce que l’on savait déjà sur le Bowie de l’époque et le morceau, documenté avec précision.
David Bowie – Ashes to Ashes de Marc Dufaud, c’est tout ce que l’on savait déjà sur le Bowie de l’époque et le morceau, documenté avec précision.
Œuvre de l’ombre, longtemps restée confidentielle, The Buddha of Suburbia est un véritable album de Bowie, et non la BO d’un film comme il fut longtemps présenté. Il cache bien son jeu, et est le prélude annonciateur du magistral Outside.
Même s’il avait indiscutablement, à l’époque de sa sortie, indiqué un retour aux affaires d’un Bowie égaré depuis un bon moment dans des choses dispensables, Black Tie White Noise n’est qu’une demi réussite. Qui contient donc plusieurs titres sur lesquels il est intéressant de se repencher…
Et l’assez triste histoire de Tin Machine se boucle de manière médiocre avec un album live, Oy Vey, Baby, qui n’excitera personne. Et qui prouve, s’il le fallait, que Bowie ne peut pas être le membre anonyme d’un groupe de rock « standard ».
On prend les mêmes et on remet le couvert avec quadruple supplément de teubs en façade, pour un résultat prévisible… mais pas seulement. Si sa sortie en 1991 n’a pas rassasié les fans, la seconde fournée de la Machine de Fer-blanc est plus digeste que celle qui la précéda.
Après avoir touché le fond de sa carrière, Bowie tente de remonter à la surface en envoyant du lourd avec le « groupe » Tin Machine. Le naufragé des années 80 pouvait-il vraiment sortir de l’eau chargé d’une telle enclume ?
Bowie assomme des foules immenses avec un show grandiloquent. Si assister en « live » à la tournée Glass Spider pouvait faire illusion grâce au charme de la star, la retranscription en vidéo et en album ne fait que confirmer le peu de tenue de cette triste affaire.
Vous pensiez avoir subi le pire avec Tonight ? Il vous faut de toute urgence (ré-)écouter Never Let Me Down. En 1987, Bowie fait rapper Mickey Rourke et recrute Peter Frampton en lieu et place de Mick Ronson. Le craquage de slibard est total et la bouse est copieuse. Gare aux éclaboussures.
Labyrinthe ou comment se prendre le mur… En roue libre depuis quelque temps, David Bowie se paie de nouveau le luxe d’un album très anecdotique.
Même si le très commercial Let’s Dance témoignait d’une rupture avec le passé « artistique » de Bowie, nul ne pouvait s’attendre à Tonight, qui est probablement le nadir de sa discographie… et il y eut, malheureusement, de la concurrence dans les années qui suivirent…