Vous tous qui aimez les running gags ou le troisième degré, la Pucelle d’Orléans ou les Monty Python, réjouissez-vous, ce quatrième album de Karibou et Josselin Deparcmeur est fait pour vous ! Foncez !
Sur une île celte, une jeune femme défie un culte aux lanternes, plongeant sa famille dans un mystère terrifiant. Associant colère, feu, pardons et sacrifices, l’histoire de Jean-Étienne mêle horreur et drame familial.
Si la publication de cette BD se déroulant au Groenland n’est qu’une coïncidence de calendrier, sa résonance avec l’actualité (coucou Trump !) est pour le moins troublante. La Terre verte, c’est une épopée prodigieuse, une danse macabre réunissant Shakespeare, Tartuffe, Ubu Roi et Machiavel.
Seconde réédition d’un « carnet de Sfar » essentiel, Greffier, qui contient le contenu détaillé des débats durant le procès intenté contre Charlie Hebdo par des organisations musulmanes : près de 20 ans plus tard, la parole des avocats de la liberté d’expression reste précieuse. Et nécessaire…
Micro-héros voit Trondheim et Sfar y aller à fond dans la bouffonnerie, ce qui pourra faire rire, mais également donner une impression de vacuité, et nous laisser relativement indifférents vis à vis du sort de nos héros…
Poursuivant le développement à marche forcée de Donjon Parade, la branche jusque là un peu faiblarde du Donjon, Sfar et Trondheim nous offrent avec ce Nécromancien pour de faux une belle réussite dans l’esprit du Donjon Zénith.
Pantom nous livre sept histoires dérangeantes, des récits sombres, gore ou tragiques, au caractère partiellement autobiographique.
Alfred se souvient. Pour nous, il se dévoile en racontant, en dessins, une succession de souvenirs marquants, de moments charnières dont la signification ne lui est apparue que des années plus tard.
Dans notre monde parfois plus glacial qu’à la surface d’un météore, où se côtoient des milliers de solitudes éphémères, ce récit primé à Angoulême tente de nous réconcilier avec notre humanité. C’est infiniment triste, mais infiniment beau aussi.
Après le très beau Retour à l’éden, Paco Roca poursuit son travail de mémoire et met à jour les cicatrices de la Guerre civile espagnole.