Deux ans après le Vertigo de Wand, sa principale force créatrice, Cory Hanson, nous revient avec un nouvel album solo qui s’avère totalement différent de son prédécesseur Western Cum, mais confirme son éclectisme et un impressionnant talent de compositeur.
Vertigo, le nouvel album du quartet californien Wand, dont le contenu, foutraque et pourtant complètement maîtrisé, représente l’apogée d’une discographie aussi vertigineuse que la musique en question initiée avec Ganglion Reef en 2014.
Nouveau double-album pour le trublion Ty Segall avec Three Bells et une confirmation : bye-bye l’anarchie jouissive des premiers émois, désormais la folie est contenue et calibrée. Un mal pour un bien et inversement.
Le Ty Segall nouveau est arrivé ! et c’est encore un très bon cru. Ty range la disto au placard et revient, comme en 2013 avec l’excellent Sleeper, investir la Folk. Une Folk rugueuse, pleine d’aspérités, d’arêtes tranchantes
Il manquait à cet immense songwriter qu’est Bill Callahan un véritable chef d’oeuvre depuis qu’il s’est délesté de son alias Smog en 2005. Avec ytilaeR, son 19e album, il reconvoque l’urgence dans certaines des plus belles compositions de sa carrière.
Après une année 2020 sans album « officiel » de Ty Segall, « Harmonizer » sort par surprise et nous offre un témoignage très réussi de son évolution formelle vers un Rock plus électronique.
A peine un an après Shepherd In A Sheepskin Vest, le disque de son grand retour après 5 longues années d’absence, il vient se rappeler à nous avec un objet sonore qui ne ressemble qu’à son auteur. Une zone entre ascèse et confidence rude.
Nous apprenions il y a trois jours la mort de David Berman, un artiste singulier, passionnant, dont le bouleversant dernier projet, Purple Mountains, avait été la lumière de ces dernières semaines. La confirmation de son suicide vient jeter une lumière encore plus blessante sur son dernier album, un chef d’œuvre.
D’autres auraient pu prendre une retraite méritée ou se reposer sur leurs lauriers après une discographie où s’amoncellent les chefs d’oeuvre, Bill Callahan, lui, prend tous les risques avec Shepherd In A Sheepskin Vest et signe encore une fois une oeuvre magistrale.
Etonnant retour au minimalisme bricolé pour Tim Presley, qui signe avec I Have to Feed Larry’s Hawk un superbe album plaintif et bouleversant. A ne pas mettre entre toutes les mains, néanmoins…