« L’Agent secret » de Kleber Mendonça Filho : Requins dictateurs
Avec L’Agent secret, Prix de la mise en scène et Prix d’interprétation masculine à Cannes, Kleber Mendonça Filho revisite les années 1970 brésiliennes en mode mélange des genres.
Avec L’Agent secret, Prix de la mise en scène et Prix d’interprétation masculine à Cannes, Kleber Mendonça Filho revisite les années 1970 brésiliennes en mode mélange des genres.
– -Un mari infidèle et manipulateur, une épouse qui se refuse, une petite bonne qui se soumet. Bientôt un bébé, qui viendra bouleverser l’équilibre fragile de la maisonnée. Et, dans un huis clos étouffant, des femmes qui réussiront à trouver leur liberté.
Dans une approche dynamique et éclatée qui mêle les temporalités et les modes narratifs, elle nous invite à reconstituer le puzzle d’une personnalité complexe, en laissant toutefois son œuvre en arrière-plan.
Train Dreams déploie la trajectoire d’un bûcheron confronté à la beauté indifférente de la nature et aux violences de la civilisation. Porté par une image envoûtante et une narration littéraire, le film explore la fragilité des existences dans un monde qui disparaît.
Au fil d’une enquête menée sur une bavure policière à l’encontre d’un Gilet Jaune, Dominik Moll suit le travail d’une inspectrice de l’IGPN. Loin de tout manichéisme, une réflexion salutaire sur le fonctionnement de nos institutions.
Pour son premier long-métrage de fiction, Alexe Poukine dresse le portrait sans fard d’une jeune femme poussée dans la précarité et amenée à découvrir, presque par nécessité, le monde du BDSM. Un film aussi singulier que réussi.
Film glaçant, On vous croit nous plonge au cœur d’une audience dans le bureau d’une juge aux affaires familiales, et met en scène une mère dévastée par le mal-être de ses enfants, face à son ex-mari que son fils accuse de viol.
Sélectionné en compétition officielle au dernier festival de Cannes, le dernier film du réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa livre une intrigue dense et captivante au cœur des ténèbres bureaucratiques du régime stalinien.
Entre film noir et cauchemar historique, Kirill Serebrennikov adapte le livre d’Olivier Guez sur la fuite de Joseph Mengele. Dans ce récit halluciné, le cinéaste russe dépeint un monstre déchu et une humanité en faillite, refusant le confort du jugement moral pour mieux sonder l’abîme.
Avec L’Étranger, François Ozon réussit à concilier fidélité au roman de Camus et œuvre personnelle. Un film en noir et blanc, élégant et troublant qui préserve le mystère du texte et rend fascinante l’opacité de Meursault…