
“Choco-boys” : du chocolat sans les tablettes
Si vous appréciez le pape de la BD LGBT d’outre-Rhin et ses gay-toons à gros nez et à l’hédonisme assumé, cet hommage inattendu au célèbre cow-boy solitaire risque bien de vous laisser chocolat…
Si vous appréciez le pape de la BD LGBT d’outre-Rhin et ses gay-toons à gros nez et à l’hédonisme assumé, cet hommage inattendu au célèbre cow-boy solitaire risque bien de vous laisser chocolat…
On peut faire du neuf avec du vieux, et de façon très pertinente. La Boîte à Bulles le prouve avec cette réédition d’un ouvrage notable de Hugues Barthe, une initiative justifiée dans un contexte de crispation « identitaire ».
La vie trépidante d’une lesbienne flamboyante à travers le XXe siècle, Marion Barbara Carstairs, qui eut une relation éphémère mais passionnée avec Marlène Dietrich, celle qui l’appelait « mon pirate ». Une figure ambiguë et inoubliable.
Tillie Walden nous invite à un incroyable voyage où la réalité s’efface peu à peu derrière le fantastique, accompagnant vers le chemin du salut deux solitudes blessées par la vie. Une route déroutante mais qui vaut le détour.
À des années-lumière des paillettes de feu Michou, Olivier Texier a inventé le punk-barbare homo-érotique. Attention, ça tranche dans le lard sévère, ça gicle beaucoup et pas que du sang ! Âmes sensibles, aux abris !
Ici-Même a décidé de donner une seconde vie à ce roman graphique publié en 2010. Une initiative plus que louable à une époque où les haines semblent ressurgir de tous les côtés…
Une BD qui célèbre à sa manière le mariage pour tous, avec finesse, en racontant la vie de Rémi, marié pour le pire avec Brigitte, avant de l’être bientôt (peut-être) pour le meilleur avec Pascal.
Robert Deutsch nous propose une biographie singulière, celle d’un des plus grands mathématiciens de l’ère moderne dont les mérites furent longtemps occultés par sa mise au ban due à son homosexualité.
“Fiertés”, la mini-série de Philippe Faucon s’entend à retracer 30 ans d’avancée des droits LGBTI en France, mais plombe largement son sujet par des dialogues convenus et des intentions didactiques trop marquées.
Avec ce biopic fadasse censé honorer le maître du gay porn art, Dome Karukoski est resté dans des sentiers bien balisés. Tom of Finland, c’est l’hommage sans l’esprit.