Une sélection de bandes dessinées pour votre été 2025

A l’approche des congés d’été, la rédaction de Benzine a sélectionné pour vous dix bandes dessinées qui sauront vous captiver, que vous soyez à la plage, en montagne ou simplement dans votre jardin.

Alors que le mercure grimpe et que les vacanciers s’apprêtent à boucler leurs valises, nous vous proposons quelques beaux albums à déguster dans votre transat. Que vous soyez en quête d’aventures, de récits vivifiants ou de thrillers palpitants, cette sélection de bandes dessinées devrait combler vos envies. Bonne lecture et bel été 2025, à l’abri de la canicule !

Aux soirs de grande ardeur, de Nicolas Puzenat (Le Lombard)

Un récit néolithique mêlant romance et aventure. Dans la cité de Miril, Manakor, une servante amoureuse de son maître Kaal, vit une histoire compliquée par l’arrivée d’une nomade, Ferline. Un incendie de forêt menace leur monde, servant de toile de fond à une quête initiatique. Nicolas Puzenat explore des thèmes comme la hiérarchie sociale et la corruption du pouvoir, avec un dessin détaillé et expressif. L’histoire, bien que fictive, s’inspire de la révolution néolithique et se conclut par une ode à la liberté, avec Manakor transfigurée par son parcours. – chronique complète

Minuit passé, de Gaëlle Geniller (Delcourt)

Gaëlle Geniller nous plonge dans un manoir victorien où Guerlain, restaurateur d’art amnésique, revient avec son fils Nisse. Hanté par des corneilles et des fantômes, Guerlain cherche à retrouver ses souvenirs perdus. Son fils découvre un herbier, possible clé de son passé. Entouré d’amour, Guerlain entame une quête onirique. Minuit passé est un enchantement graphique et poétique, à savourer lentement. L’édition soignée et les illustrations supplémentaires ajoutent à la magie de cette œuvre hors du temps. – chronique complète

Islander, tome 1 : l’exil, de Caryl Férey et Corentin Rouge (Glénat)

Islander, dont l’Exil est le premier tome, est une trilogie dystopique de Caryl Férey et Corentin Rouge. Dans un futur proche, l’Europe, ravagée par des catastrophes climatiques, voit ses réfugiés affluer vers les « îles épargnées ». Parmi eux, le Prof, deux sœurs, Raph le passeur et un mystérieux migrant sans passeport tentent de rejoindre l’Islande, un pays divisé en deux. Les dessins réalistes de Rouge et le scénario captivant de Férey posent les bases d’une intrigue complexe et prometteuse, reflétant une réalité inquiétante et actuelle.– chronique complète

Shin Zéro, tome 1, de Matthieu Bablet et Guillaume Singelin (Rue de Sèvres, Label 619)

Shin Zéro, premier tome d’une série par Matthieu Bablet et Guillaume Singelin, modernise l’univers des Super Sentai. Dans un monde où les Kaiju ont disparu, les Sentai sont devenus des travailleurs précaires. Singelin adopte un style réaliste avec des scènes d’action dynamiques et des tenues colorisées. L’histoire suit cinq Sentai aux motivations variées, promettant une suite captivante.– chronique complète

Le Serpent majuscule, de Pierre Lemaitre et Dominique Monféry (Rue de Sèvres)

Le Serpent majuscule, adaptation réussie du roman de Pierre Lemaitre, est un polar amoral et humoristique. L’histoire suit Mathilde, une vieille dame tueuse à gages, et son chien dalmatien, Ludo. Avec l’âge, Mathilde commet des erreurs, attirant l’attention des flics. L’adaptation en BD, avec des dessins et couleurs superbes de Dominique Monféry, capture parfaitement l’esprit rétro et noir des années 80. Un bel album, subtil et divertissant.– chronique complète

À la poursuite de Jack Gilet, de David Ratte (Bamboo/Grand Angle)

Jack Gilet, de David Ratte, dénonce l’absurdité de la peine de mort à travers l’histoire d’un bourreau trop sensible. Jack, incapable de tuer des humains, exécute des animaux, jusqu’au jour où il rencontre Winifred, déterminée à le venger. Le scénario, inspiré d’un fait historique, explore la vengeance et la rédemption. Les aquarelles douces et expressives de Ratte soulignent l’humanité des personnages. Une histoire touchante et apaisante.– chronique complète

Origines, de Clay McLeod Chapman et Jakub Rebelka (404 Editions)

Dans un monde post-apocalyptique, Chloé, aidée d’un robot, élève David, un enfant cloné porteur de l’espoir de l’humanité. Une IA hostile contrôle la planète, et David pourrait être la clé d’une seconde chance pour l’humanité. Origines, publié par 404 Éditions, offre un grand format et des décors magnifiques. Le scénario, captivant et ambitieux, mêle références bibliques et hommages à la science-fiction, abordant des thèmes complexes comme le transhumanisme et la créativité humaine.– chronique complète

Paul – la résurrection de James Paul McCartney (1969-1973), d’Hervé Bourhis (Casterman)

Paul, par Hervé Bourhis, raconte la vie de Paul McCartney après les Beatles. Après la séparation du groupe en 1969, McCartney sombre dans l’alcoolisme et la dépression, mais se reconstruit avec les Wings, grâce au soutien de son épouse Linda. L’histoire, pleine de rebondissements, est racontée avec brio et replonge le lecteur dans les années 70. Le dessin d’Hervé Bourhis, riche et vivant, capture l’esprit psychédélique de l’époque. Un bel hommage à « Macca », révélant des facettes méconnues de sa vie et de sa carrière.– chronique complète

Calle Málaga, de Mark Eacersall et James Blondel (Bamboo/Grand Angle)

Bienvenue à Pandemonia, de Diego Agrimbau et Gabriel Ippóliti (Dargaud)

Bienvenue à Pandemonia explore les Enfers, étrangement similaires à notre société. Uriaki Posta, gourou du développement personnel, meurt et se retrouve en Enfer. L’histoire, satirique, critique les excès du développement personnel et les travers du capitalisme. Les Enfers, peuplés de démons et de damnés, reflètent les inégalités et les luttes de pouvoir de notre monde. Les dessins réalistes et expressifs de Ippóliti, rappelant Blacksad, enrichissent cette exploration captivante. Une réflexion provocante sur notre société moderne.– chronique complète