
« Tromperie » d’Arnaud Desplechin : la Vie est un Roman
Inspiré par son amour pour l’œuvre du génial écrivain Philip Roth, Desplechin retrouve enfin avec Tromperie la place qui est la sienne au firmament du cinéma français !
Inspiré par son amour pour l’œuvre du génial écrivain Philip Roth, Desplechin retrouve enfin avec Tromperie la place qui est la sienne au firmament du cinéma français !
L’absence de sorties de nouveaux albums en fin d’année, c’est triste, mais c’est l’occasion idéale de revenir sur des disques importants ou simplement bien-aimés, pas encore chroniqués ici. Exemple idéal, le superbe GLOW ON de Turnstile.
Même si la SF est devenue monnaie courante sur Netflix, on accueille avec plaisir The Silent Sea, une série plus « hard science » que la moyenne, avant de déchanter peu à peu…
Ce récit adapté des mémoires d’Odette Nilès, la petite amoureuse de Guy Môquet, nous rappelle fort à propos que la véritable Histoire de l’Occupation ne ressemble en rien aux délires de l’extrême-droite, et que nombreux sont ceux qui ont payé de leur vie la veulerie de Pétain et de ses sbires.
Hosoda, auteur complet de ce Belle, peine à intégrer le conte de la Belle et la Bête dans son habituel enchâssement entre réel et virtuel, et ne nous offre guère plus que quelques moments de beauté ou d’émotion mélodramatique.
Apple TV+, décidée à percer sur le créneau porteur des séries TV coréennes, a produit un alléchant Dr. Brain écrit et dirigé par le fameux Kim Jee-Woon. Après un démarrage laborieux, ce thriller de SF bien à la mode actuelle nous réserve quelques excellents moments, sans convaincre totalement.
En attendant un possible retour à une vie artistique plus « normale », Michael J. Sheehy nous offre un album de reprises de chansons traditionnelles irlandaises, librement interprétées dans un esprit similaire à celui de Distance Is the Soul of Beauty.
Parce que Natalia M. King nous a époustouflés avec son Woman Mind of My Own, où elle célèbre tout l’héritage de la musique noire américaine, nous mourrions d’envie de l’interroger sur ses influences.
Au pied du sapin, Netflix a déposé pour nous cette année une virulente satire politique et sociale d’Adam McKay, Don’t Look Up, stigmatisant l’incapacité américaine à affronter la réalité lorsque celle-ci est déplaisante. Un joli cadeau à déballer et à savourer.
Très belle réussite et blockbuster d’auteur totalement hors normes, Matrix Resurrections nous accompagne avec bienveillance et avec bonheur dans une réflexion intime sur nos souvenirs, et surtout sur le rôle de l’Amour dans notre vie et dans la société. Ce n’est pas rien.