A partir d’une idée originale – remplacer Robbie Williams par un singe pour représenter sa propre haine de lui-même -, le fatigant Michael Gracey rate quasi totalement son biopic sur la superstar britannique de la pop, et nous offre avec Better Man deux heures et quart de pur calvaire.
Grosse attente de notre part vis à vis du nouveau film de Leigh Whannel, dont on n’a pas oublié le formidable Invisible Man. Malheureusement, sa relecture du mythe du loup garou dans Wolf Man est loin d’atteindre les mêmes hauteurs…
Walter Salles met tout son talent – et celui de son actrice principale, Fernanda Torres – dans une merveilleuse histoire de famille, qui va résister au pire : la disparition du père dans les geôles de la dictature militaire qui régnait sur le Brésil dans les années 70.
A l’occasion de son très attendu et très réussi premier album, Swirl, nous avons pu rencontrer Flora Hibberd, autrice-compositrice anglaise vivant à Paris, dont nous avions pu apprécier la présence sur scène.
Le jour de la mort de David Lynch, Grive, nouveau groupe en route pour devenir un acteur majeur de la scène française, nous ont offert l’hommage le plus pertinent qui soit au grand cinéaste en nous emportant, ravis, dans de sombres tourbillons électriques…
En plus d’être divertissante, et portée par un Billy Bob Thornton toujours exceptionnel, Landman a l’audace de nous donner à entendre la voix de ceux que nous haïssons, les défenseurs de l’exploitation et de l’utilisation du pétrole. Et surprise, c’est passionnant?
The Day of the Jackal est l’une des rares réussites dans le genre devenu très banal du « thriller d’espionnage », grâce à une interprétation remarquable, d’un scénario ambitieux et d’une réalisation régulièrement de haut niveau. Un exemple pour toutes les plateformes.
Avec son radical dernier projet, construit à partir de chutes de ses films précédents, et d’enregistrements réalisés au fil des 20 dernières années, Jia Zhang-ke nous offre un voyage à travers deux décennies qui ont transformé radicalement la Chine.
On n’attendait rien de particulier du retour après 7 ans d’Alex Kapranos et son Franz Ferdinand. Ce qu’on a, c’est un nouveau disque plaisant, bien écrit, bien joué, qui n’ajoutera rien à la légende d’un groupe jadis iconique. Pas si mal…
Avec La chambre d’à côté, Almodóvar réalise l’un de ses meilleurs films, et démontre qu’il a talent de traiter un sujet universel en ne sacrifiant rien de son style reconnaissable entre mille.