À la veille de son passage parisien dans le Festival Outsiders, Malcolm Middleton revient sur la “signature” de ses albums solos, détaille son va-et-vient avec Arab Strap, son goût pour la simplicité, et cette distance qui, avec l’âge, redéfinit l’intime.
Premier tir groupé venu d’un groupe qui cartonne chez lui, dans l’hémisphère Sud : BB & The Bullets nous offre un High Tide très plaisant, avec un blues-rock simple, direct, peu attaché aux racines US, mais nourri d’une culture pop « classique ».
Clair-obscur à tous les étages : peinture, couple, institutions, pays. Dans Rembrandt, la mise en scène et l’interprétation brillent, mais les idées fortes se perdent dans un scénario qui se dérobe, et le cri d’alarme politique perd en portée.
Comme prévu, la saison 3 de l’étonnante série japonaise Alice In Borderland doit s’émanciper du matériau d’origine – le manga – pour sa dernière saison. le résultat est une orientation différente, plus adulte peut-être, un indéniable souffle neuf…
Après un mois de septembre que certains ont jugé « en demi teinte », mais qui aura eu l’avantage de forcer les mélomanes à sortir de leur zone de confort pour aller découvrir de nouvelles pépites, voilà qu’octobre déballe l’artillerie lourde. Et ça fait mal !
Suite et fin de notre conversation fleuve avec Rolo McGinty. Du souvenir de Lemmy aux nuits d’Ibiza, de l’énergie brute sur scène à la modernité du streaming, il revient sur les forces qui nourrissent encore les Woodentops.
Entre EELS en sourdine et rétro-soul en clair, Young Love des BOO BOOS choisit la conversation plutôt que le manifeste : dialogues de couple, slogans intimes, tendresse qui vise juste.
Dans ce nouvel épisode de la veine Parade, Sfar & Trondheim imaginent un gourou décidé à rendre l’âme… au Donjon, histoire d’y installer un mausolée et, pourquoi pas, un pèlerinage lucratif. Éternel repos coche plusieurs cases du plaisir immédiat. Sans plus…
Netflix nous offre une deuxième saison de sa série à succès Mercredi plus ambitieuse mais aussi plus confuse : entre la multiplication effrénée des intrigues et une ambiance trop proche d’Harry Potter, seul Tim Burton semble maintenir l’esprit gothique et grinçant que l’on aime.
Rolo McGinty a bien voulu partager avec nous ses souvenirs : de l’Afrique aux éclats de rire des débuts des Woodentops dans un entrepôt londonien, il raconte la genèse d’un groupe qui n’a jamais cessé de croire à sa propre illusion partagée.