
« La mélancolie » de Takuya Katô : glamping, politesse et ennui…
La mélancolie est un film formellement remarquable qui s’avère quand même peu passionnant. Et qui pose un véritable problème à tout amateur du cinéma nippon.
La mélancolie est un film formellement remarquable qui s’avère quand même peu passionnant. Et qui pose un véritable problème à tout amateur du cinéma nippon.
Enorme claque hier soir au Supersonic, avec les magnifiques forcenés d’Avalanche Party, qui ont transformé une nuit du 15 août indolente en brasier. Un futur grand groupe, sans hésitation. Non, déjà un grand groupe !
Bouclée en 6 épisodes seulement, la conclusion de l’ambitieuse série Umbrella Academy prend acte, sans regrets, mais avec beaucoup de négligence, de l’échec du projet. De ses personnages comme de ses producteurs.
Il y a deux ans, le BÖC offrait un cadeau inestimable à ses fans new-yorkais, pour son demi-siècle d’existence : trois concerts consécutifs, chacun consacré à l’un de ses trois premiers albums. Cette semaine est sorti l’enregistrement de la seconde soirée, dédiée au séminal Tyranny and Mutation. Incontournable.
Alors qu’on n’attendait rien du nouveau volet de la saga Alien, confié par Ridley Scott à l’Uruguayen Fede Álvarez, voilà qu’on se retrouve avec un film très honorable qu’on a envie de classer dans le Top 3 de la saga après l’original et le Cameron !
Après une succession d’albums que l’on peut qualifier d’expérimentaux, et deux jolies réussites plus accessibles (A Foul Form et Intercepted Message), John Dwyer semble revenir à ses origines garage psyché avec ce SORCS 80 moins original mais revigorant.
Si l’on a décidé d’emporter à la plage Sur la dalle, le dernier bouquin de Fred Vargas, récemment sorti en édition de poche, on prend le risque de gentiment s’ennuyer, et surtout d’être consterné par la chute d’une autrice que, il y a quand même déjà longtemps, nous chérissions.
Cela faisait sept ans qu’on n’avait pas eu de nouvelles de nos chères Raveonettes, et voilà qu’elles nous reviennent… avec un album de reprises ! The Raveonettes sing… est tout sauf surprenant, mais néanmoins très agréable, au moins pour nous faire patienter jusqu’à un « vrai » nouvel album !
On connaît et on admire la vitalité et la rudesse du cinéma roumain, et Tigresse en est encore un bel exemple, même si Andrei Tănase, pour son premier long-métrage préfère une approche plus mesurée, plus subtile pour son beau portrait de femme en pleine crise.
Le jeune cinéma argentin ne cessera donc jamais de nous étonner : Almamula voit Torales marcher sur les traces de Weerasethakul, mais avec un propos plus critique et une forme plus sensuelle qui changent finalement tout. Magnifique.