Paru à l’occasion du Disquaire Day de 2020, I’m Only Dancing est un petit bijou : enregistré en 1974 lors de la seconde partie de la tournée US de Bowie, il diffère radicalement du pauvre David Live, et montre magnifiquement que la mutation « blue eyed soul » de la star est désormais complète.
Mais qu’est-il donc arrivé au réalisateur de la Boîte Noire, pour revenir ainsi nous désespérer avec un pur navet recyclant sans imagination les idées de grands auteurs, et plombant le tout par une série de très mauvais choix scénaristiques et de mise en scène ?
Soirée shoegaze au Supersonic, mais qui révèlera surtout la puissance scénique et le talent d’un autre groupe australien avec lequel il va falloir compter, Flyying Colours !
Et on en est arrivé au quatrième album de Royal Blood, ex-nouvelle merveille du rock britannique, qui peine à se renouveler et affronte l’ire du public anglais : leur ouverture (partielle) à la tradition pop locale n’est pas encore convaincante…
Divertissement efficace, voire séduisant, porté par un Denzel Washington toujours aussi charismatique, Equalizer 3 souffre surtout de son idéalisation naïve du pouvoir des USA.
La réussite la plus improbable de l’année 2023 risque bien d’être et de rester cette réjouissante adaptation Netflix en live action du manga le plus énormément de notre époque, One Piece : mais comment ont-ils fait ?
Qui se souvient encore en France de Wreckless Eric, héros de chez Stiff Records en 1977 ? Sans doute pas grand monde… Mais ce n’est pas une raison valable pour ne pas jeter une oreille à son nouvel album, Leisureland, l’un de ses meilleurs…
Profitons de la mise à disposition en France de la cinquième enquête (plutôt que saison) de la série BBC C.B. Strike, peu connue en France, pour rappeler encore une fois ses qualités…
Premier album live de Bowie lorsqu’il sortit en 1974, David Live fut une terrible déception, et, même amélioré lors de rééditions ultérieures, reste un témoignage saisissant de l’état (physique, mental) désastreux de Bowie, et de l’impasse artistique dans laquelle il se trouvait alors.
Hier soir, dans une Boule Noire enthousiaste, Cory Hanson a confirmé les promesses de son tonitruant dernier album, Western Cum, et nos oreilles ont chauffé !