Marqué par l’expérience Dune, Lynch souhaite renouer en partie avec l’esprit de Eraserhead. Ce sera Blue Velvet, premier chef d’œuvre, film posant les bases des réussites à venir et date du cinéma des années 1980.
Pas forcément les « meilleurs » disques des années 70, mais ceux qui nous ont accompagnés, que nous avons aimés : Sticky Fingers, c’est le début de la transformation des Stones en PME rentable, c’est une pochette culte signée Warhol, et c’est aussi un chef d’œuvre.
Avec La Voyageuse, Hong Sang-soo retrouve ses dispositifs faits de variations et de correspondances, ainsi qu’Isabelle Huppert. Mais il ne réussit pas à s’extraire de l’impasse artistique de ses derniers films.
En ce début d’année, le label brestois Too Good To Be True réédite La Débauche, album inaugural des Freluquets en forme de modèle de pop ligne claire made in France.
Comme son titre l’indique, « Eephus, le dernier tour de piste », raconte un dernier match de baseball sur un terrain en démolition. Le film de Carson Lund ne se trouve hélas qu’à l’approche de la fin.
Wallace et Gromit – La Palme de la Vengeance ne révolutionne pas la formule de la série. Mais son charme bricolé est maintenu dans un volet plus bavard.
Projet louable dans son envie de briser les routines d’un certain cinéma social anglais, Bird, film marquant le retour d’Andrea Arnold à la fiction, tente beaucoup mais rate trop de choses pour convaincre.
Hommage à un mythique couple de volcanologues, Au cœur des volcans – Requiem pour Katia et Maurice Krafft souffre de passer après d’autres documentaires de Werner Herzog liés aux volcans.
Le Nosferatu de Robert Eggers n’est pas dénué de qualités, que ce soit d’un point de vue esthétique ou du côté de la prestation de Lily-Rose Depp. Il souffre hélas d’arriver après une déclinaison à outrance par le cinéma de la mythologie vampirique.
Prix de la mise en scène cannois mérité, Grand Tour rappelle que Miguel Gomes est un cinéaste aussi doué qu’incapable de réussir (pour le moment ?) un film d’un bout à l’autre.