Escape from the 21st Century, le premier film d’un jeune réalisateur chinois, Yang Li, est une véritable bombe formelle, un grand plaisir de cinéma / montagnes russes à la folle créativité, et c’est pourtant un très beau film qui construit des personnages passionnants et apporte une perspective mélancolique sur le temps qui passe.
Faux thriller familial à la frontière du drame social, Brief History of a Family dissèque avec minutie et avec une élégance glaçante les désirs et les contradictions d’une famille chinoise aisée. Pas totalement réussi mais impressionnant.
Oui, même si cela navrera les cinéphiles attachés au cinéma d’auteur chinois, il existe de très mauvais films dans ce « genre » important : la preuve avec le déplorable Des feux dans la plaine.
Avec son radical dernier projet, construit à partir de chutes de ses films précédents, et d’enregistrements réalisés au fil des 20 dernières années, Jia Zhang-ke nous offre un voyage à travers deux décennies qui ont transformé radicalement la Chine.
Chouchou du Festival de Cannes, Shujun Wei impressionne encore une fois avec Only the River Flows, faux thriller et véritable gouffre d’abstraction, brûlot politique conjugué avec un hommage au Cinéma. Très fort !
Premier segment d’une trilogie, Jeunesse le documentaire du cinéaste chinois de Wáng Bīng nous propose, sur plus de 3h30, de suivre la vie de jeunes travailleurs dans l’industrie du textile.
Superbe expérience esthétique, morale et émotionnelle, « Le Retour des Hirondelles » nous raconte la vie heureuse d’un couple amoureux de misérables paysans chinois.
Oui, c’est en Chine que, malgré l’oppression du régime, le nouveau cinéma s’invente, en mélangeant réalisme et « fantastique » pour créer une forme et un discours nouveaux…
Avec son troisième long-métrage, le chinois Yi’nan Diao semble vouloir faire la jonction entre les codes du polar américain et l’observation de l’état de son propre pays, même si Black Coal n’est pas tout à fait contemporain, se déroulant d’abord en 1999, puis en 2004.