
Rétrospective Hayao Miyazaki : 7. Princesse Mononoké (1997)
En 1997, Miyazaki atteint un Everest cinématographique tout en trustant les sommets du Box Office japonais avec Princesse Mononoké.
En 1997, Miyazaki atteint un Everest cinématographique tout en trustant les sommets du Box Office japonais avec Princesse Mononoké.
« When pigs fly » disent les anglophones pour caractériser l’impossible : Miyazaki, pourtant, a réussi avec Porco Rosso à faire voler un cochon, et a réalisé du coup ce que certains considèrent comme son plus beau film…
Totoro est à peine terminé quand Miyazaki se plonge dans un nouveau projet, adapté d’un roman jeunesse paru en 1985. Le succès sera au rendez-vous, solidifiant la filmographie d’un réalisateur passionné par la liberté, l’indépendance et la poursuite du bonheur.
1988 est une année faste pour le Studio Ghibli, qui produit et sort deux extraordinaires chez d’œuvre, très différents, le doux Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki et le déchirant Tombeau des lucioles de son ami Isao Takahata.
Puisant largement dans la culture occidentale, Miyazaki réalise avec son 3ème film, le Château dans le Ciel, une œuvre profondément originale, n’obéissant qu’à ses propres règles, établissant une sorte de prose poétique qui allie intelligence, vitesse et beauté…
Nausicaä de la Vallée du Vent, même s’il n’atteint pas la grandeur des chefs d’œuvre postérieurs de Hayao Miyazaki, est un film essentiel, tant par la vigueur de ses thèmes que par les leçons que le maître en tirera pour la suite de son travail.
La filmographie de Miyazaki débute en demi-teinte avec Le château de Cagliostro, qui ressemble aujourd’hui un peu au tout-venant de l’animé, mais laisse néanmoins transparaître quelques obsessions de l’auteur qui définiront son œuvre future.
La mélancolie est un film formellement remarquable qui s’avère quand même peu passionnant. Et qui pose un véritable problème à tout amateur du cinéma nippon.
A partir du modèle idéal que constitue Un jour sans fin, souvent imité, jamais égalé, Takebayashi prend avec son Comme un lundi le risque de quitter le domaine de la comédie pour aller vers une réflexion sur le sens de la vie, particulièrement au travail.
Le Mal n’existe pas est à la fois le film du virage de Ryūsuke Hamaguchi vers un cinéma plus visuel et un film qui tombe en partie à plat en tant que satire de la gentrification du Japon rural. Il confirme cependant l’importance du réalisateur dans le cinéma d’auteur actuel.