
« L’Âme au bord des cheveux », de Séra : comment raconter la genèse d’un génocide ?
Séra nous invite à revisiter la semaine tragique de son enfance qui le vit assister, terrifié, à la chute de Pnom Penh et à la victoire des Khmers rouges.
Séra nous invite à revisiter la semaine tragique de son enfance qui le vit assister, terrifié, à la chute de Pnom Penh et à la victoire des Khmers rouges.
Cette délicate quête métaphysique, d’une touchante tendresse, nous ramène avec douceur vers notre propre destinée. Nous mourons seuls, mais notre part d’enfance peut faire la différence et nous apporter la plus belle des consolations.
Qu’ils soient individuels ou collectifs, il est des destins qui paraissent maudits, comme celui de cette ethnie méconnue d’Asie, raconté dans ce magnifique ouvrage entre autobiographie et documentaire.
Il est sans doute inévitable que, dans une série au (très) long cours comme le Donjon, certains épisodes soient moins forts que d’autres, et ce Formule incantatoire ne figurera pas forcément parmi les plus grandes réussites de Sfar et Trondheim. Reste quand même un ouvrage divertissant…
En adaptant en bande dessinée le journal de guerre d’André Hébert, Nicolas Otero, nous plonge dans un monde violent et impitoyable et nous rappelle que la guerre est à nos portes.
Mark Russell et Mike Deodato Jr nous offrent une réjouissante et inquiétante dystopie, l’homme peut-il cohabiter avec le robot ? Le maitre avec l’esclave ? Et, plus grave, qui donc est le véritable maître de ce monde ?
Depuis le temps que le Qatar fait fantasmer, il serait temps de s’intéresser à ce petit pays du Golfe, finalement assez méconnu. En moins de cent pages, cet ouvrage donne un coup de zoom judicieux pour mieux comprendre comment l’émirat utilise son immense fortune et à quelles fins.
Rire de la religion est osé, dangereux peut-être en notre époque d’intolérance généralisée. Mais comme Genèse & Prozac est absolument hilarant, et diablement intelligent en plus, les excités de la foi auront peut-être pitié de l’âme de Rémi Lascault et d’Ami Inintéressant…
Roman graphique d’une grande élégance formelle mais surtout développant un propos très complexe, Le Ciel pour conquête marque la naissance d’une autrice hors du commun.
La 50e édition du Festival a pris fin sur une note colorée, avec l’attribution du fauve suprême à l’ouvrage remarqué de Martin Panchaud, La Couleur des choses.