
« Inexorable » de Fabrice Du Welz : Lettre à Fabrice…
Rien, absolument rien ne fonctionne dans Inexorable, le nouveau film de Fabrice Du Welz, tentative foireuse de home invasion insidieux sur fond de liens et de filiation troubles.
Rien, absolument rien ne fonctionne dans Inexorable, le nouveau film de Fabrice Du Welz, tentative foireuse de home invasion insidieux sur fond de liens et de filiation troubles.
Très belle surprise que ce Freaks Out ! Un film foisonnant qui déborde d’énergie et de poésie et qui parvient à mêler dans un magnifique maelstrom de sensations, l’humour, l’action, la violence, la poésie, le fantastique, le grotesque et l’émotion.
Malgré un sujet assez casse-gueule, Samuel Theis évite le piège du film social bien glauque pour nous offrir un portrait sensible, pas exemple de maladresses, mais porté par un jeune acteur à la gueule d’ange assez bluffant.
Pour son premier long métrage, Jérémie Elkaïm ne réussit qu’à moitié son passage de l’autre côté de la caméra. Parfois intense, parfois maladroit, Ils sont vivants souffre principalement d’une écriture privilégiant son héroïne au détriment de tous les autres.
Stéphane Brizé continue son entreprise d’observation de la dureté du monde du travail, à travers Un autre monde, un nouveau brillant pamphlet social et humaniste, examiné sous un prisme différent.
Sean Baker poursuit l’exploration de l’Amérique décatie à travers le portait peu glorieux d’un ex acteur porno. Une comédie franche et acide par le réalisateur de The Florida Project.
Dernier round (même si en deux parties de 7 épisodes chacune) pour les Byrde dans les monts Ozark. Dernier round déjà prenant pour un étau qui se resserre complètement sur la famille, qui doit faire face et gérer tous les fronts risqués qu’elle a elle-même bâtis. Série au final culte ?
Avec une esthétique agréablement vintage et une certaine efficacité dans la narration, Guillermo del Toro donne corps à un film pas complètement abouti sur le monde des foires dans les années 40. Attention aux escrocs !
Emmanuel Carrère adapte le récit de Florence Aubenas pour raconter la vie de ces femmes vivant de petits boulots précaires, aux exigences physiques redoutables, avec une Juliette Binoche, très juste.
Abdallah Al Khatib livre un témoignage sur le siège de Yarmouk perpétré par le régime de Bachar el-Assad sous la forme d’un journal filmé, où la résilience enveloppe l’horreur pour mettre en lumière la dignité des habitants et le courage des enfants.