« Bugonia » de Yórgos Lánthimos : au cœur de l’Amérique complotiste…
Derrière son humour noir et son étrangeté, Bugonia décrit un pays en décomposition morale : un film à la fois hilarant, réellement méchant mais totalement lucide.
Derrière son humour noir et son étrangeté, Bugonia décrit un pays en décomposition morale : un film à la fois hilarant, réellement méchant mais totalement lucide.
N’y allons pas par quatre chemins : Eddington est un désastre. Cette satire vaine et asphyxiante des USA ne nous apprend strictement rien d’intéressant, et débouche sur un vide abyssal qui n’est même pas « métaphysique ». Pourtant, le talent d’Aster est toujours visible à l’écran…
Machin mastoc de 2h45 qui, trop souvent, met notre patience et notre intérêt pour la chose à rude épreuve, Kinds of kindness a tout d’un vain jeu de massacre aux prétentions vaguement surréalistes, achevant de ne faire du film qu’une sorte de punition démonstrative.
Série « cringe » par excellence, donc réservée aux téléspectateurs prêts à supporter et à s’amuser des situations horriblement gênantes et des personnages ridicules ou antipathiques, The Curse réserve plusieurs moments inoubliables dans un enchaînement un peu long d’épisodes parfois irréguliers.
Nous n’aurions jamais pensé applaudir avec autant d’enthousiasme un film de Yorgos Lanthimos, réalisateur que nous avons toujours trouvé prétentieux et lourd. Pourtant, son Pauvres créatures est un pur miracle, et déchaîne la joie du public. Mais que s’est-il donc passé ?
Qui aurait imaginé que nous puissions un jour penser et dire du bien d’un « produit Disney » ? Mangeons donc notre chapeau, puisque Cruella est une délicieuse comédie chatoyante et rock’n’roll, portée par deux actrices brillantes, qui se délectent de leur face-à-face explosif.
Réalisant son premier film ouvertement commercial, Yorgos Lanthimos confirme malheureusement ses tendances à l’esbrouffe et à la prétention. Reste un trio d’actrices en état de grâce qui justifient qu’on voit La Favorite.
Yorgos Lanthimos nous entraîne au cœur d’une fresque historique au sein du royaume d’Angleterre au début du XVIIIe siècle. Cette fois, le réalisateur grec choisit le film d’époque pour continuer son exploration au vitriol des cellules familiales et des bas instincts humains.