Après avoir été révélés grâce à leurs concerts particulièrement brutaux, The Bobby Lees viennent de sortir Hollywood Junkyard, un EP qui les voit passer à la vitesse supérieure. A l’occasion de leur passage par Paris, nous avons donc voulu les rencontrer.
S’il reste à prouver que le Rock’n’Roll peut encore sauver des vies en 2022, The Bobby Lees et The Schizophonics ont démontré haut la main qu’en terme de distribution de baffes, ils se posaient là.
Si quelqu’un est capable de mettre le feu instantanément à une salle, ce sont bien Sebastian Murphy et ses Viagra Boys : ils l’ont prouvé hier soir à l’Elysée Montmartre, en laminant le public à coup de délires free jazz, de blues alcoolisé et de punk rock harassé.
Les soirées Gonzaï à la Maroquinerie, c’est une excellente habitude pour qui s’intéresse à toutes les déviances du Rock. Le concert de la Jungle prévu en janvier avait été reporté, mais c’était reculer pour encore mieux sauter (de joie)…
Déception pour certains fans de BODEGA, preuve de maturité pour d’autres, Broken Equipment, le second album du plus new-yorkais des jeunes groupes US est avant tout une célébration joyeuse – mais réfléchie – de la vie urbaine.
Teenage Ends, premier album des Lyonnais déchaînés de Johnnie Carwash et déflagration punk joyeuse, risque bien de devenir, au fil des écoutes, l’album de ce début d’année morose qui nous réconciliera avec la vie. Et ça, ce n’est pas un mince compliment !
… Et l’Olympia s’est littéralement embrasée pour les Hives, transformant un concert, qui n’aurait pu être que « moyen », en fête générale. Sortilèges du punk rock suédois ou magie du plaisir de se retrouver tous ensemble après tant de mois d’attente ?
CRAWLER est l’album d’un homme (perpétuellement ?) en crise, d’un groupe parvenu au sommet dans son style particulier. Un album qui cherche ouvertement de nouvelles formes, et à inventer un futur à leur musique.
Le punk rock mène à tout à condition de ne pas se limiter aux clichés du genre : c’est la leçon que l’on peut tirer de l’impeccable troisième album de Destroy Boys, un disque qui ouvre, comme son titre le promet, autant son cœur que sa bouche…
S’il est peu habituel aujourd’hui d’utiliser la musique comme outil politique, il reste des artistes prêts à porter bien haut l’étendard de la rébellion face aux politiques : les Ramoneurs de Menhirs ont prouvé hier soir que le punk rock gardait une vraie pertinence.