Le punk rock mène à tout à condition de ne pas se limiter aux clichés du genre : c’est la leçon que l’on peut tirer de l’impeccable troisième album de Destroy Boys, un disque qui ouvre, comme son titre le promet, autant son cœur que sa bouche…
S’il est peu habituel aujourd’hui d’utiliser la musique comme outil politique, il reste des artistes prêts à porter bien haut l’étendard de la rébellion face aux politiques : les Ramoneurs de Menhirs ont prouvé hier soir que le punk rock gardait une vraie pertinence.
Deep States, de Tropical Fuck Storm a été l’un des plus beaux chocs de ces derniers mois. Car voilà un groupe qui compose une musique aussi brutale que complexe, aussi enragée qu’ambitieuse, aussi personnelle que politique.
Le groupe d’Amyl Tyler, qui nous avait déjà impressionné avec un premier album éponyme en 2019, revient à la charge avec un second LP explosif qui pourrait sans doute être la meilleure parution punk de l’année, le tout Made in Australia.
Si on dit que la colère est mauvaise conseillère, elle est par contre une excellente inspiratrice quand il s’agit de pondre un brûlot punk rock aussi enragé et pertinent que le second album de Chubby and the Gang. No Future ? No Present, plutôt !
Le 10 juillet, Cheap Teen remportait un Tremplin Rock & Folk Radio particulièrement disputé. Cette victoire représente, une nouvelle étape dans la trajectoire d’un groupe décidément beaucoup plus ambitieux et original que leur nom ne le laisse penser a priori.
Nostalgique de l’époque du grunge, de la noisy pop, des distorsions psychédéliques ? Le second album d’Acid Dad est pour vous : d’une évidence souveraine, il s’inscrit pourtant bien dans notre époque, et pourrait être l’acte de naissance d’un futur groupe important.
C’était donc samedi soir la dernière manche du Tremplin de Rock & Folk Radio que le Supersonic hébergeait sur la Terrasse du Trabendo, avec quatre groupes finalistes, auxquels se sont rajoutés au dernier moment les invités surprise de We Hate You Please Die. Immanquable !
On n’attendait pas une telle déflagration émotionnelle et politique que celle que nous offre We Hate You Please Die dans Can’t Wait to Be Fine, leur second album réjouissant, mais également complexe et ambitieux. Un groupe français majeur est né.
Même si les deux albums précédents de Johnny Mafia étaient très convaincants, on n’attendait pas de leur part une bombe à la fois délicieusement sucrée et destructrice comme ce Sentimental.