
« BAC Nord » : clashe ta BAC d’abord
BAC Nord aurait pu être un grand film, créant le lien, parfait, entre L.627 et Les misérables. Il n’est finalement qu’un bon polar made in France, sans nuance dans son approche psychologique et dramatique…
BAC Nord aurait pu être un grand film, créant le lien, parfait, entre L.627 et Les misérables. Il n’est finalement qu’un bon polar made in France, sans nuance dans son approche psychologique et dramatique…
Plus qu’un simple polar dont il s’approprie les codes et les mécanismes, La loi de Téhéran, adoubé par William Friedkin en personne, se révèle un véritable brûlot social contre les institutions et la déliquescence morale établies au cœur de la république des Mollahs.
The Fall, trois saisons autour d’une seule intrigue : le face à face étouffant et à la lenteur éprouvante entre une policière anglaise, Stella Gibson (Gillian Anderson), et un assassin pervers, Paul Spector (Jamie Dornan).
Parvenue à sa 7ème saison, la série Harry Bosch continue à tutoyer l’excellence : la vision sociale, politique et profondément morale de Connelly se mêle une fois encore parfaitement au suspense des enquêtes policières.
Même s’il paraît difficile de surprendre encore le téléspectateur gavé de thrillers psychologiques, Mon Amie Adèle réussit à sortir du lot et à nous offrir un spectacle aussi divertissant qu’étonnant.
Quatrième film de la période américaine de Paul Verhoeven, conspué ou, au contraire, adulé pour son ambiance vénéneuse et ses inspirations hitchcockiennes, Basic instinct ressort en version restaurée 4K.
Même si l’on aimerait beaucoup adorer Promising Young Woman et si l’on ne peut s’empêcher d’espérer qu’il influencera positivement ses spectateurs masculins, il faut bien avouer qu’Emeral Fennell livre un premier film qui n’est pas à la hauteur de ses ambitions.
On n’attendait pas forcément grand-chose de la dernière mini-série HBO, Mare of Easttown, et on est d’autant plus ravi d’y trouver de très beaux moments de vrai grand cinéma. Un œuvre qui a des chances de figurer très haut dans notre palmarès de 2021.
Le réalisateur russe Ilya Naishuller, propose avec son Nobody un mix entre les Indestructibles, True Lies, Jack Reacher et John Wick. Un film en pilotage automatique pour lequel il ne faudra évidemment pas s’attendre à de la dentelle.
Il n’est certes pas prudent de prétendre se mesurer à Hitchcock sur son propre terrain, mais la Femme à la Fenêtre traduit avant tout la déréliction d’un système hollywoodien qui n’arrive plus à réaliser le genre de cinéma populaire dans lequel il excellait autrefois.