Tous les albums de Bowie : 27. Labyrinth (1986)
Labyrinthe ou comment se prendre le mur… En roue libre depuis quelque temps, David Bowie se paie de nouveau le luxe d’un album très anecdotique.
Labyrinthe ou comment se prendre le mur… En roue libre depuis quelque temps, David Bowie se paie de nouveau le luxe d’un album très anecdotique.
Même si le très commercial Let’s Dance témoignait d’une rupture avec le passé « artistique » de Bowie, nul ne pouvait s’attendre à Tonight, qui est probablement le nadir de sa discographie… et il y eut, malheureusement, de la concurrence dans les années qui suivirent…
Première tournée de la nouvelle star planétaire qu’est Bowie en 1983, le Serious Moonlight Tour voit les concerts changer de dimension, se dérouler dans des stades devant des foules connaissant surtout le récent Let’s Dance…
Ou le début du moment le moins agréable de la rétrospective : devoir rendre compte des années de vaches maigres bowiennes. Let’s Dance fut un triomphe commercial, et reste un album écoutable, mais marque le moment où Bowie se perd à vouloir épouser l’air du temps des années 1980.
Même si Baal n’est qu’un EP de 11 minutes, cette BO de la pièce du même titre interprétée par Bowie a bel et bien gagné une place proéminente dans sa discographie : ne s’agit-il pas de sa plus belle réussite de la décennie avec Scary Monsters ?
La légende n’a pas tort : c’est avec Scary Monsters… and Super Creeps que Bowie referme avec panache sa période musicale la plus inspirée !
Lodger est-il l’un des albums les plus sous-estimés de Bowie, ou bien l’un des plus faibles qu’il ait créé au cours des années 70 ? La question divise, mais il est vrai que c’est toujours, près de 45 ans plus tard, l’un des disques mal-aimés de ses « golden years »…
Décidément encore fâché avec le concept d’album live, Bowie publie encore une fois en 1978 une illustration peu engageante de sa tournée Isolar II, Stage. Mais que s’est-il donc passé ?
En 1977, rien ne peut aller mal pour Bowie, qui marche littéralement sur l’eau. Il peut même se permettre d’enregistrer une version de Pierre et le Loup comme cadeau de Noël pour son fils, et… ça marche !
Sa chanson éponyme est devenue un hymne universel gravé dans le marbre, mais « Heroes » n’est pas un album dont les détails sont très connus. À l’image de sa pochette, le jalon central de la trilogie européenne recèle autant d’ombre que de lumière.