
« Supernova » : naguère des étoiles
Harry Macqueen filme une balade à travers la campagne anglaise tel un dernier voyage où, au-delà des ténèbres qui s’annoncent (Alzheimer), l’amour d’un couple devient plus précieux et inestimable qu’avant.
Harry Macqueen filme une balade à travers la campagne anglaise tel un dernier voyage où, au-delà des ténèbres qui s’annoncent (Alzheimer), l’amour d’un couple devient plus précieux et inestimable qu’avant.
Durant près de trois heures, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi donne la parole à quelques personnages marqués par le deuil, durant de longs trajets en voiture, en préparation d’une représentation d’Oncle Vania de Tchekov.
Les BDs sur les violences sexuelles envers les enfants sont suffisamment rares pour que nul ne passe à côté de Grand Silence, œuvre considérable qui nous demande d’écouter enfin les voix que l’on a toujours fait taire. Et d’agir…
Dans son film Moffie, Oliver Hermanus filme avec beaucoup de sensibilité, et parfois de lyrisme, un jeune soldat dans son combat contre la perte de soi et dans ses sentiments naissants, au cœur des soubresauts et violences de l’apartheid.
Just Philippot nous offre avec La nuée un premier film singulier partagé entre drame rural et dérèglements fantastiques à la Cronenberg, porté par une Suliane Brahim impressionnante.
Sur le passionnant sujet de la violence de plus inhérente à nos sociétés, la série israélienne Black Space échoue à nous passionner, mais aura au moins le mérite de nous faire réfléchir. Et nous préoccuper pour nos enfants.
Médecin de nuit de Élie Wajeman est une déflagration de 82 minutes à vivre en compagnie d’un médecin de nuit qui se penche sur le sort des toxicomanes, et dont la vie familiale chaotique va l’entraîner dans une nuit incertaine, où il va devoir sceller sa destinée.
Premier long-métrage de Darius Marder, Sound of metal suit le parcours d’un jeune batteur qui devient progressivement sourd. Un beau film sur la résilience et l’acceptation, (em)porté en entier par un Riz Ahmed fiévreux et intense.
A-t-on le droit de se montrer peu enthousiaste face à Nomadland, qui pourtant suscite un engouement proche de l’extase générale ? De trouver que Chloé Zhao s’embarrasse de trop de chichis, d’une certaine poétisation de la misère et d’une petite musique lacrymale… ?
Avec Nomadland, couronné de nombreuses récompenses avant sa sortie en salle, Chloé Zhao signe un film plein de tendresse et de sincérité, filmant au plus près ces hommes et femmes qui ont fait le choix d’une autre vie. Un film qui fait du bien.