« La Tour » de Guillaume Nicloux : barbarism begins at home !
La Tour, qu’on imaginait comme un film pépère de SF conceptuelle, se révèle une épreuve terrible pour son spectateur. Nous, on n’a qu’une seule chose à dire : respect, Monsieur Nicloux !
La Tour, qu’on imaginait comme un film pépère de SF conceptuelle, se révèle une épreuve terrible pour son spectateur. Nous, on n’a qu’une seule chose à dire : respect, Monsieur Nicloux !
Lockwood & Co voit Netflix tenter de capitaliser une fois de plus sur un public ado / jeunes adultes adepte de fantastique, pour un résultat terriblement médiocre. Une série ennuyeuse, qui tend à prouver que les pures formules marketing ont une durée de vie limitée.
Dans le Top 5 des séries les plus vues de tous les temps sur Netflix, Mercredi semble avoir trouvé son public. L’univers gothique de la Famille Addams continue de distiller son charme et son humour noir 60 ans après la première version.
Last but not least, cette énième adaptation de Pinocchio en long-métrage pourrait bien être la plus importante depuis longtemps, ainsi qu’un cadeau de Noël rêvé par un cinéaste dont la hotte renferme toujours de réjouissantes surprises.
Un cran en dessous du travail habituel de Mike Flanagan, The Midnight Club part des clichés de la fiction teen / young adult pour proposer une réflexion assez sombre sur la Mort, mais présente trop de défauts pour convaincre totalement.
Après Brendan et Parvana, Nora Twomey est de retour pour nous conter l’histoire d’Elmer. Un conte à consommer en solo ou accompagné, avec un chocolat chaud et des mandarines à portée de main, de préférence.
Encore une belle réussite en matière de mini-série britannique : the Devil’s Hour séduira aussi bien les amateurs de puzzles mentaux exigeant une attention extrême que les amoureux de thrillers fantastiques intenses.
Les fans de fantastique étaient en droit d’attendre beaucoup du Cabinet de Curiosités de Guillermo del Toro, étant donné les moyens mis en œuvre pour cette anthologie de l’horreur, mais n’auront droit qu’à une suite presque ininterrompue de déceptions.
Happy Halloween ! On trépignait à l’annonce d’un retour du pape du stop-motion gothique. Même en pataugeant parfois dans le fouillis de son intrigue, Wendell & Wild parvient à combler la plupart de nos attentes.
Ne cherchez plus le futur de la littérature fantastique, voire de la littérature américaine tout court, il s’appelle Stephen Graham Jones, et en plus d’écrire des livres haletants et terrifiants, il nous parle de son peuple toujours brisé par la colonisation européenne et le mépris des Blancs.