Et on aura fini l’année 2022 en la compagnie improbable d’un flic de Brest, dans un polar de SF mélodramatique de France 2 recyclant l’Effet Papillon avec une indéniable habileté. Rien de génial, mais rien de honteux non plus dans ce Vortex bien plaisant.
Ne faisons pas attendre le lecteur : la seconde saison de Alice in Borderland est aussi bonne (certains disent meilleure) que la première, et propose une excellente conclusion à cette série toujours aussi haletante et stimulante.
Depuis 13 ans, on attendait et craignait la suite au formidable Avatar. Si cette suite est beaucoup plus prévisible, elle nous assure de nouveaux moments de fascination devant les beautés d’une nature encore intacte, et pourra même passionner les cinéphiles accros aux théories du cinéma d’auteur.
Le duo Serge Lehman (scénario) et Yann Legendre (dessin) associés pour la première fois dans un récit de science-fiction qui met aux prises scientifiques et antispécistes dans un futur pas si éloigné que ça. Une BD à l’univers graphique envoutant.
Dans un genre qui n’a pas encore donné de véritables merveilles sur les plateformes de streaming, la SF intelligente, The Peripheral place une première saison très plaisante, parfois impressionnante, à laquelle ne manque qu’un scénario mieux écrit.
1899 nous donne bien du plaisir, jusqu’à une résolution relativement satisfaisante de ce qui devrait être une première saison, même si l’excellence de Dark n’est pas atteinte. Nous vous en parlons ici sans rien spoiler.
Pour sa première création originale, 404 Comics nous propose un réjouissant cocktail d’aventures et de mondes parallèles, une très belle production franco-espagnole !
Même s’il n’est pas totalement réussi, le Visiteur du Futur reste, en dépit de ses maladresses, une bonne raison de croire au développement du cinéma de genre en France…
Cinq mois après sa sortie US, le mastodonte A24 Everything Everywhere All At Once débarque enfin au pays du camembert, précédé d’une hype incendiaire. Dinguerie éreintante ou grand geste de cinéma boulimique ? Les deux, mon capitaine !
Avec l’accord de Go Nagai, l’équipe française menée par Denis Bajram et Xavier Dorison livre un hommage respectueux au célèbre dessin animé des années 70, en lui apportant une conclusion tragique.