
« Le monde après nous » : un homme heureux
Avec Le monde après nous, Louda Ben Salah-Cazanas nous offre un premier film attachant et sympathique comme tout, mais absolument sans surprise dans ce qu’il a à dire d’un certain air du temps.
Avec Le monde après nous, Louda Ben Salah-Cazanas nous offre un premier film attachant et sympathique comme tout, mais absolument sans surprise dans ce qu’il a à dire d’un certain air du temps.
Emmanuel Marre et Julie Lecoustre proposent un regard sans fard sur les conditions de travail du personnel aérien dans une compagnie low cost. Un film porté par Adèle Exarchopoulos qui convainc plus dans sa première que dans sa seconde partie.
Mike Mills signe, entre récit initiatique et road movie familial, un joli film sensible à la patine arty, mais dont le propos a du mal à dépasser la petite friandise d’apprentissage existentielle et parentale.
Avec le film Oranges sanguines, Jean-Christophe Meurisse et sa bande d’hurluberlus des Chiens de Navarre dézingue la condition humaine dans une joyeuse (et saignante) radicalité. Âmes étriquées s’abstenir.
Après Nouvelle donne et le magnifique Oslo, 31 août, Joachim Trier continue son observation douce-amère d’un certain mal-être générationnel et révèle à l’écran Renate Reinsve, d’une justesse et d’un charme rares.
Dans un univers loufoque et absurde, Samuel Benchetrit imagine un film plein de tendresse, de poésie et de non-sens autour d’une pléiade de personnages totalement illuminés, interprétés par un casting haut de gamme !
On ne retiendra pas grand-chose de Seize printemps, à peine quelques éclats dans la platitude de l’ensemble dont on se demande encore comment il a pu être financé.
Il faut voir ou revoir en VOD Jeune femme, une subtile chronique audacieuse qui nous convie à suivre le destin de Paula, jeune femme abandonnée des autres, en reconstruction. Libre, comme le vent…
Découverte de la réalisatrice israélienne Michal Vinikavec avec en VOD le délicat « Petite amie ». Une injection prégnante pour nous replonger délicieusement dans notre innocence de nos toutes premières fois…
Alan Ball, le créateur de Six feet under, revient avec un second long métrage en forme de feel good movie prônant la différence et la tolérance. Plaisant et plein d’émotions, mais loin d’être follement original.