
« Fragments d’histoires troublantes », de Pantom : sept contes cruels
Pantom nous livre sept histoires dérangeantes, des récits sombres, gore ou tragiques, au caractère partiellement autobiographique.
Pantom nous livre sept histoires dérangeantes, des récits sombres, gore ou tragiques, au caractère partiellement autobiographique.
Coralie Fargeat s’empare du body horror et livre une satire féroce sur les diktats de la beauté et des apparences imposés aux femmes. The substance n’a pas peur de se frotter à l’excès et au grotesque pour écharper le joug des mâles.
On pouvait attendre un renouvellement des thèmes habituels de l’horreur et de la fantasy avec ce The Changeling, mais la série s’embourbe à mi parcours dans un dédale de situations confuses et de propos embrouillés qui égarent définitivement le téléspectateur.
Sortie en 2021, mais malheureusement passée inaperçue, Calls, la version US du concept créé en France par Timothée Hochet est une superbe réussite, et une expérience redoutable. Accrochez-vous au son, on enlève l’image !
Bien supérieure à la petite comédie horrifique que son pitch laisse supposer, The Horror of Dolores Roach est un divertissement original, certes violent et gore à l’occasion, qui nous raconte la dégringolade d’un personnage attachant dans un monde impitoyable.
Dans cet hommage cauchemardesque au maître de la littérature d’horreur, la réalité affronte la folie sur un champ de bataille fantasmagorique, et un art pictural surchargé de démons communique à plein avec le neuvième art.
Alors que son caractère gore a fait le buzz en festival, Projet Wolf Hunting arrive sur les écrans français. Pour un résultat passant plus de temps à faire couler le sang qu’à transcender ses influences vues du côté d’Hollywood et du Japon.
Magnifiques, traumatisantes, bouleversantes, les 10 histoires courtes regroupées dans cette luxueuse compilation du maître nippon de l’horreur graphique, Junji Itō, ne laisseront personne indemne. Aurez-vous le courage, ou peut-être la curiosité d’ouvrir ce beau livre ?
On pouvait espérer que les showrunners de The Walking Dead nous laissent sur une bonne impression, après quelques hauts (pas trop hauts) et beaucoup de bas (très, très bas) au fil de la dernière décennie. Peine perdue, la série restera terriblement mauvaise.
Les fans de fantastique étaient en droit d’attendre beaucoup du Cabinet de Curiosités de Guillermo del Toro, étant donné les moyens mis en œuvre pour cette anthologie de l’horreur, mais n’auront droit qu’à une suite presque ininterrompue de déceptions.