On applaudit à deux mains devant le fait qu’une comédie populaire s’attaque au sujet difficile et polémique du changement de genre. On pleure de rage devant la pusillanimité d’un film qui préfère éviter tous les sujets qui fâchent pour prôner la force des bons sentiments.
Après La Fille du 14 juillet et La loi de la jungle, Antonin Peretjatko nous invite à nouveau dans son univers absurde avec cette fois un vaudeville. Un film sans doute un peu trop sage dans lequel on verra quelques clins d’oeil à notre époque actuelle.
Le Dernier Voyage de Romain Quirot n’est pas pour tous les goûts, mais, à la fois joliment rêveur et formellement splendide, il constitue une vraie proposition de Cinéma. Ce n’est pas rien.
C’est un 5+5 assez roboratif que nous présente là Barbara Carlotti avec une sélection d’albums évoqués avec passion. On y croisera des chanteurs corses, bien sûr, mais aussi Andrea Laszlo de Simone, Christophe, Gorillaz, Daho, The Zombies, Bashung Nina Simone…
Tout le monde n’adhérera pas au cinéma de Valérie Donzelli, dont la bizarrerie un peu foutraque convaincra plus les rêveurs, mais Notre Dame nous parle, et plutôt bien, de nous et de notre époque.
Si Confessions, le nouvel album de Philippe Katerine était très réussi, son passage à la scène permet d’en mesurer toutes les qualités. Oui, Katerine est GRAND !
Confessions, 10e album d’un Philippe Katerine toujours aussi créatif et décalé, est un disque à la fois impressionnant de liberté et épuisant d’audace… L’œuvre d’un artiste prenant à bras le corps son époque et ses contradictions.
Dans la sélection : Philippe Katerine, SebastiAn, FKA Twigs, Rachael Dadd, PHÔS, Pan-American, dDamage, Balladur, Graham Coxon, Sin Fang, Manuel Etienne, Kyle Eastwood, Josienne Clarke…
Ils sont beaux, ils sont grands, ils sont forts, ils sont dans la playlist… ils s’appellent Katerine, Sean O’Hagan, Son Little, Damien, Benoît Pioulard, Leonard Cohen, Sufjan Stevens, French 79, Saint DX…
L’absurde se porte bien en ce moment dans le cinéma français. le film Yves de Benoît Forgeard est une agréable satire du monde contemporain… qui souffre néanmoins d’une durée excessive.