Faut-il encore présenter Jim Thompson, l’un des auteurs majeurs de la littérature américaine du XXe siècle ? A l’occasion de la réédition de quatre de ses romans, revenons sur cette œuvre noire absolument fondamentale.
L’écrivain américain imagine son pays en proie à une explosion de violence : une partie de la population, affectée par un mal étrange, n’a plus qu’une obsession : se débarrasser de l’autre. Haletant, Run est un page-turner efficace mais d’une très grande violence.
L’énigmatique romancier japonais Uketsu est de retour avec un nouveau livre qui mêle à récit, énigmes et dessins. Mais si le début de Strange Houses est plaisant, le roman finit par décevoir…
Un an seulement après la parution du premier tome de sa trilogie libanaise, Frédéric Paulin conclut cette œuvre qui fera date avec Que s’obscurcissent le soleil et la lumière, un roman puissant, passionnant et bouleversant. Tout simplement magistral !
Présenté par son éditeur comme une « figure de la littérature underground américaine », Bucky Sinister s’impose de fait comme l’héritier de Burroughs, Selby ou Bukowski. Ta vie dans un trou noir est un roman totalement fou, déjanté et psychédélique.
Dans le vingt-quatrième épisode de la série romanesque consacrée à Dave Robicheaux, l’immense James Lee Burke choisit pour la première fois de se focaliser sur Clete Purcel, le meilleur ami de Robicheaux. Malheureusement, le résultat se révèle assez inégal.
Dans son deuxième roman, Shaun Hamill raconte l’histoire de quatre adolescents qui se découvrent des pouvoirs magiques. Entre Ça et Stranger Things, La Dissonance est un bon roman fantastique mais surtout une très belle histoire d’amitié.
Court roman d’une folle intensité, Seul l’océan pour me sauver de l’Américaine Samantha Hunt est le récit poignant d’une adolescente qui, rongée par la disparition de son père, dévorée par un amour impossible, se persuade qu’elle est une sirène. Une découverte essentielle.
Totalement déjanté, L’Ours de Californie, le nouveau roman de Duane Swierczynski, est une critique assez jubilatoire de l’exploitation cinématographique des tueurs en série les plus célèbres. Mais c’est aussi le magnifique hommage d’un père à sa fille.
Deuxième volume d’une saga littéraire consacrée au Front populaire, Rue de l’espérance, 1935 reprend avec bonheur les mêmes ingrédients que le premier roman d’Alexandre Courban.