Artiste de génie, leader du groupe The Beach Boys, Brian Wilson fait partie des personnages les plus énigmatiques de l’histoire du rock. Christophe Conte retrace le parcours de ce musicien tourmenté pour la série documentaire « Summer of Brothers & Sisters » sur Arte.
Après les Who, les Kinks ou encore David Bowie et François de Roubaix, le journaliste Christophe Conte de Libération, et ancien des Inrockuptibles, s’est penché sur le cas d’un des purs génies de l’histoire du rock, à savoir Brian Wilson.
Si le monde de la pop compte bon nombre de génies tourmentés, Brian Wilson fait sans doute partie des premiers dont le génie créatif a été freiné par des troubles mentaux, et d’autant plus quand il a tenté d’y remédier à l’aide de diverses drogues comme les LSD.
Dans les années 60, Brian Wilson a bouleversé les codes de la composition, au même titre que les Beatles, en utilisant des tas d’instruments dans des arrangements audacieux, et avec des techniques d’enregistrement nouvelles, qui ont notamment débouché sur l’album Pet Sounds.
Si beaucoup de choses ont été dites au sujet de cet artiste qui a fait l’objet d’un biopic (le bouleversant et troublant Love and Mercy en 2014), avec ce 52 minutes, Christophe Conte retrace d’abord le parcours de cette fratrie (puisque le documentaire s’inscrit dans une série thématique intitulée Summer of Brothers & Sisters). Il évoque la jeunesse mais aussi les influences du jeune Brian, les premiers succès du groupe, les premières télés, mais également l’enregistrement de Pet Sounds, puis le déclin de ce perfectionniste insatisfait qui n’a jamais réussi à finaliser l’album à Smile, qui devait être la suite de Pet Sounds.
Un documentaire passionnant, nourri des témoignages des guitaristes David Marks et Al Jardine, de l’organiste Don Randi, mais aussi l’ex-épouse de Brian Wilson, Marilyn Wilson-Rutherford ou encore de l’indispensable Michka Assayas.
Disponible jusqu’au 18/11/2023