5+5 = Mondrian

mondrian

Mondrian est une formation basée entre Paris et Rennes, composée de Roman Oswald et Les Gordonqui. Le duo a sorti en 2013 un premier album (« Isn’t It Fun ») sur Without My Hat Records et sur lequel on découvrait des pop songs,  raffinées et élégantes, pleines de simplicité, dans les mélodies et d’humilité dans les arrangements. Ils reviennent cette année avec,  8ème EP digital intitulé  » Origami « .

juin 2014

5 disques du moment :

The-Growlers-Hung-at-Heart

Alpaca Sports – Sealed with a kiss

on commence par un disque de twee pop, notre  » genre « . Les Vaselines, Leonard Cohen (le classique New skin for the old ceremony), Afternoon Naps, Dominant Legs, Belle & Sebastian »on adore les voix masculines rehaussées par une voix claire en écho. On fait pareil quand on arrive à  se catcher avec Demoiselle (la fille du groupe qu’on entend sur Love, a collision, entre autres : .

Bibio – Silver Wilkinson
je réécoute en ce moment pas mal de Bibio, donc son dernier album actuel, un mix d’acoustique et d’électronique très bien agencé. (LG)

We Were Evergreen – Towards
on les connait, on sait qu’ils taffent dur, qu’ils ne lâcheront pas l’affaire. C.’est fascinant de les voir monter les étapes une à  une, surtout en cette période rude pour les jeunes groupes qui veulent vivre de la musique »Il y a trois ans, on faisait des concerts avec eux et ils avaient déjà  ce truc sur scène. La dernière fois que je les ai vus en live, c’était au Trianon, en première partie de Baxter Dury. Qu.’on adore aussi. (RO)

Chris Thile – The Goat Rodeo Sessions
Chris Thile, virtuose de la mandoline, très bien entouré de Yo Yo Ma, Stuart Duncan et Edgar Meyer. J.’ai découvert leur album récemment et j’y ai trouvé une source de plaisir acoustique. Les instruments s’entremêlent à  merveille et délivrent un univers sonore (folk, classique) surprenant d’accessibilité. Je dois avouer que c’est mon dernier gros de coeur. (LG)

The Growlers – Hung at heart
la voix du chanteur raye le parquet, les guitares flottent dans l’air comme des germes infectieux. J.’achète automatiquement tous leurs disques. Et je ne sais même plus si j’aime ou pas. Les Growlers, c’est juste pas explicable. (RO)

5 disques pour toujours :

rem-monster

Les compilations

ouais, les compiles de manière générale, que ce soit les inévitables Nuggets, C86 de Cherry ou celles sorties chez Sarah Records. Mais aussi celles plus récentes publiées sous la forme de somptueux gatefolds chez Soundway Records, Hot Casa ou Sublimed Frequencies. On va rien se cacher, on est des accros au son. On a tellement téléchargé de musique à  la période d’Emule que l’on,  cherche toujours une nouvelle pépite à  se mettre sous la dent. En ce moment, comme beaucoup, on se tourne vers l’afrobeat ou les BO de films des années 70, style François de Roubaix (vous remarquerez, ce sont les mêmes qui se tournent aussi vers le vin biodynamique »nous, bobos ? Hum-hum »). Pour revenir à  nos moutons, ce truc des compiles,,  ça doit venir de plus loin, de l’enfance, avec les K7 audio, les TDK de 90, où l’on foutait pêle-mêle George Benson et Idir, Laurent Voulzy et Michael Jackson, Photonovela et Il voyage en solitaire, Cambodia et Rape me !

REM – Monster
j’aurais pu citer Murmur, New Adventures in Hifi, Up »mais Monster reste quelque chose de différent dans la discographie du groupe. J.’aime l’évolution de Michael Stipe en tant que lyriciste, allant de plus en plus dans l’épure au fil des opus. Ou dans le n’importe quoi, à  l’instar de What.’s the frequency, Kenneth ? en ouverture de ce disque. (RO)

John Cale – Paris 1919
j’ai lu son autobio (au Diable Vauvert) en début d’année, en même temps que celle de Brian Eno (Une année aux appendices gonflés au Serpent à  Plumes) d’ailleurs, et les deux mecs, je les mets dans le même sac : les types puants. De toute façon, faut rien lire sur les musiciens que vous admirez, ça fait trop redescendre. Ou alors les locaux, les chanteurs français ! Il y a la collection  » Carré  » chez La Machine à  Cailloux qui est pas mal pour ça. Je me rappelle avoir beaucoup aimé les récits de Mathieu Boogaerts et Dominique A (lequel a aussi bien une plume de chansonnier que d’écrivain, allez lire Y revenir dans la collection que dirige Brigitte Giraud chez Stock, ou même ses chroniques musicales rassemblées au Mot et le Reste). (RO)

Radiohead – Kid A
un choc, comme a dû être Nevermind pour la génération d’avant. Le gimmick  » sucking a lemon  » en intro, ça a mis sur pause des millions de cerveaux. On en connait certains qui ne sont pas repartis depuis.

Gregorio Paniagua – Batisfaco
une petite claque. C.’est un album peu connu qui est sorti dans les années 80, pendant l’époque new wave et qui n’a rien à  voir avec. Il est assez déstabilisant, surtout concernant l’utilisation des instruments (baroque et synthétique à  la fois) et la charpente complexe des morceaux. (LG)

Photo par Julien Brachhammer