Chroniques Express 63

denims.jpgBe My Weapon / Compilation Sisters / Datarock / Compilation Valérie and Friends / The Field / Madness / Izia / The Bishops / Izabo / The wedding soundtrack / Mother’s Auxillary / v/a Mule electronic / Templier / Lawn Factory / Chicros / v/a Lo Recordings / Jerri / Reza / Lindstrà¸m & Prins Thomas / Kleerup / Compilation Edges / Peter Kruder / FUKKK OFFF / Emilie Satt /

TAL048_BEMEWEAPON_COVER_72dpi.jpgBe My Weapon – march/2009
Impossible de ne pas reconnaître David Freel de Swell derrière le projet Be My Weapon. Enregistré en compagnie du batteur Ron Burns dans les montagne de l’Oregon et sous le doux soleil californien, les 10 titres que composent l’album march/2009 sonnent aussi lo-fi et sec que pouvaient sonner les chansons de Swell ou encore celles de Mark Kozelek (Red House Painters). Dans un style toujours aussi nonchalant, avec ce chant un peu paumé, si particulier, David Freel continue de creuser son sillon, loin de l’agitation des villes et des charts ou de toute idée de succès. Imperturbable et beautiful losser comme peuvent l’être des Bill Callahan (Smog) ou des Kurt Wagner (Lambchop), notre garçon égrène tranquillement ses folk songs bancales, mais tellement touchantes, dans un album auquel il faudra accorder toute son attention. (3.5) Benoît Richard
Talitres -mai 2009
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va_sisters_phunk.jpgCompilation Sister Phunk – Sisters
Emanation de l’agence de promotion Phunkster, le label Sister Phunk sort sa première compilation dans laquelle on retrouve 19 titres dont la plupart sont l’oeuvre d’artistes ou de jeunes producteurs peu connus, ou pas du tout, si l’on excepte déjà  les sur-évalués Passion Pit. Pour le reste, ce n’est que découverte et pas des moindres avec des groupes dont on sent déjà  un solide potentiel à  l’écoute des titres proposés. Dans un genre pop fortement matinée d’électro la plupart des groupes s’inscrivent bien dans la mouvance actuelle avec parfois un côté rétro 80’s ou psychédéliques qui rappellent les fers de lance du moment que sont, au hasard, les Animal Collective ou Justice. On ne sait pas ce qu’il restera dans 5 ou 10 ans de joli florilège, si cette compilation restera une référence comme l’on pue l’être par le passé les complantions »Source Labs » mais quoi qu’il en soit elle constitue un bel avant-goût de ce que pourra être la couleur de ce nouveau label que l’on souhaite défricheur et surprenant dans ses prochaines sorties. (4.0) Benoît Richard
Sister Phunk/Topllers – juin 2009
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datarock_cover_red.gifDatarock – red
Disco-punk, rock new-wave, synth-pop »tout est bon pour qualifier le second album de Datarock, quatre ans après un premier album éponyme dans lequel on découvrait un rock dansant et festif à  souhait. Peut-être plus rythmé, plus fun encore que son prédécesseur, »Red » nous confirme la bonne santé du groupe et surtout sa capacité à  pondre des pop songs poilantes et irrésistiblement dansantes, tout ça dans une sorte d’hommage à  des groupes comme Devo ou Talking Heads… manière de situer les influences de ces norvégiens qui considèrent les années 76-83 comme les plus passionnantes de l’histoire de la pop culture. D.’abord assez quelconque, »Red » se bonifie au fil des écoutes et se révèle finalement assez addictif, notamment grâce à  la présence d’une bonne moitié de singles dont on ne se défera pas si facilement. (4.0) Benoît Richard
Nettwerk/Pias – juin 2009
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valerie_artRVB.jpgCompilation Valérie and Friends
Née à  l’initiative du blog musical nantais Valérie, cette compilation distribuée par le label ESR vient remettre un peu d’ordre dans les années 80 avec une collection de titres disco, synth-pop, new-wave »historie de se rappeler comment »Flash dance » »Yazoo » la Hi-NRG et l’italo disco c’était bien ! Alors pour vous éviter les clips nostalgiques et les chorégraphies ringardes sur Youtube, Valérie et ses amis arrivent à  point nommé pour faire revivre le son des 80.’s sans quitter 2009, grâce à  une ribambelle de jeunes talents parmi lesquelles on trouve Anoraak, College et Minitel Rose auteur d’un remarqué Ep en 2008. La seule limite du truc, c’est qu’au bout d’un moment on a l’impression que les titres se ressemblent tous et qu’ils ont été composés avec les mêmes programmes. Mais pas question de bouder son plaisir car avec ce retour vers le futur de plus de 70 minutes, sûr que l’on tient là  quelques noms qui risquent d’affoler les dance-floor dans les mois à  venir. (3.5) Benoît Richard
ESR/La Baleine – mai 2009
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The_Field_Yesterday_And_Today.jpg The Field – Yesterday And Today
Après un premier album »From Here We Go Sublime » long en bouche et, il faut bien le dire, assez difficile d’accès, construit sur des motifs qui se répétaient jusqu’à  l’usure, voire la rupture pour provoquer une sorte d’ hypnose, de transe, The Field revient donc deux ans après avec »Yesterday And Today » un album qui fonctionne de la même manière que son prédécesseur mais qui se veut un poil plus accessible comme en témoigne cette reprise du »Everybody’s Got to Learn Sometime » des Korgis plutôt bien vu. Ce titre pop mis à  part, on navigue dans une ambient techno moins minimale que par le passé, avec des choses auxquelles franchement se raccrocher. Une démarche et un esprit d’ouverture appréciable qui rend la musique de The Field sensiblement plus palpable et moins mécanique qu’avant. Certes, on est encore loin de David Guetta, mais en tout cas ce »Yesterday And Today » pourrait bien permettre au pensionnaire de la maison Kompakt de se faire de nouveaux amis. (3.5) Benoît Richard
Kompakt/Module – mai 2009
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madness_.jpgMadness – The liberty of Norton Folgate
Ce qui est bien avec les reformations ou les perpétuations dont on n’attend strictement rien et celles comme ici, qui arrivent par surprise, c’est qu’on est pas à  l’abri d’une bonne surprise, justement. Ainsi Madness en 2009, c’est un peu comme si on continuait l’histoire du groupe qui a oublié les années 90 et n’a rien dit au début des 2000. Mais avec du coup, l’héritage de la britpop en plus de son héritage ska punk originel. Le résultat est sans doute l’album que n’écrira jamais Hard-Fi, et une tripotée de mélodies qui, ne seraient un traitement du son un peu agressif, n’auraient pas dépareillé derrière un Blur de 93 ou un Kaiser Chiefs de 2008. Et comme on attendait rien de Madness en 2009. On est surpris de se laisser surprendre, et d’apprécier l’avoir été (3.0) Denis Verloes
Le site officiel – L’espace Myspace – Sortie le 16 mai 2009 – Lucky seven / Naîve

izia.jpgIzia – Izia
Je dois être trop vieux poru écouter un certain rock and roll. Je ne saurai en fait jamais la part de véracité et la part de people dans l’engouement actuel autour d’Izia. Doit-elle à  son paternel (Jacques Higelin) le fait que les projecteurs se tournent sur sa musique en rupture du papounet justement, plus que n’importe quel autre girl band (et promis on en reçoit des CD-R ici avec des artistes qui n’auraient pas plus démérité)? Ou parce que vraiment ce type de rock revient en grâce: soit le mélange mettons entre Skunk Anansie, les Four non blondes, Neneh Cherry et Rage against the machine. Toujours est-il que malgré l’énergie, et l’envie indiscutables, il me semble manquer un peu de mélodie qui donnent de la chair à  cette volonté façon barre Ovomaltine; qui me fait moi, l’effet d’un pétard mouillé. A vous de juger (2.5) Denis Verloes
L’espace Myspace – AZ / Universal – Sortie mai 2009

thebishops.jpgThe Bishops – For now
Il faut voir The Bishops sur scène, trio tiré à  quatre épingles, tenant parfaitement la scène et réchauffant l’ambiance comme à  Londres en 1965. Emmenés par ses deux jumeaux (Peter et Mike), le groupe Anglais s’est lové dans cet esprit brit-pop vintage sur leur premier album. Avec ce deuxième opus, ils le clament haut et fort, leur musique est For now ! D’où, un sensible repositionnement vers moins d’esprit 60’s. The Bishops sort donc de son triangle basse-guitare-batterie pour enrichir la sauce de trompette, de piano, d’harmonica. Oubliant un peu la Perfide Albion, ils regardent parfois du côté des USA : pour preuve la reprise He was a friend of mine, un titre chanté par Bob Dylan ou The Byrds, Rain dance et son petit côté Rawhide et Train won’t stop entre Giant Sand et Nancy Sinatra. La production est surtout moins garage et plus claire, plus proche de Housemartins ou de Squeeze que des Kinks ou des Who. Le problème est parfois qu’à  vouloir fédérer à  tout prix, certains titres sonnent tout simplement un peu fadasses avec quelques mélodies un peu soupes. Déjà  que les Bishops ne brillaient pas par leur originalité, ils perdent là  un peu de leur énergie salvatrice. Ce qui fait un album en demi-teinte. Dommage car avec le percutant City lights (leur meilleur titre à  ce jour), The Bishops tenait là  quelque chose. (2.0) Denis Zorgniotti
Date de sortie 2009 – Label: W2 / Boxson / Anticraft – L’espace Myspace

Izabo.jpgIzabo – Super light
Avec Izabo, le rock a des vertus festives. On avait découvert le groupe israélien avec le bien nommé Fun maker, on les retrouve intacts propageant généreusement leur énergie positive avec un Super Light encore un cran au-dessus. Disco, psyché, glam et surtout outrageusement talentueux, Izabo n’a pas son pareil pour mettre le feu aux dancefloors (l’euphorisant Slow disco). Pas le temps de s’ennuyer avec des guitares conquérantes, des synthés rutilants, un chanteur de charme et surtout un rythme d’enfer. En plus, le groupe n’oublie jamais ses origines et met une originale touche moyen-orientale dans sa machine à  tubes. Maniant l’art du gimmick avec une facilité déconcertante, Izabo est à  ranger aux côtés de CSS, de Scissor Sisters et de Blur. Notez le bien  » à  côté  » pas  » en dessous « . Mazel tov ! (3.5) Denis Zorgniotti
Sortie le 2 mars 2009 – Roy Music / EMI

theweddingsoundtrack.jpgThe Wedding soundtrack – na na na ro
The Wedding soundtrack persiste et signe. Avec son troisième album, comme une boule de neige lancée à  vive allure, le duo – formé originellement de Clément et de Mathilde, a grossi : après Simon, par ailleurs violoniste de Luis Francesco Arena, c’est au tour de Vivien de faire partie de la joyeuse bande. On ne sait pas très bien de quoi il joue d’ailleurs mais il n’a que l’embarras du choix : percussions nonchalantes, melodica oisive, guitares désaccordées, basse décomplexée…Peu importe, avec ses mélodies débordant largement du cadre, ces seize titres faits de mille et un détails, ne valent que pour l’émotion générale qui s’en dégage. TWS renvoie à  la noise lo fi des origines (Sebadoh, Pavement) à  l’époque où le force expressive naissait d’un rock indomptable. Car cette attitude faussement je-men-foutiste et invariablement juvénile est bel et bien celle d’un groupe de rock, cabossé, bringuebalent certes mais profondément rock. Avec ce traitement lo-fi et la voix de Clément épanchant sa mélancolie d’écorché vif, la musique devient d’autant plus touchante et même troublante . Na na na ro s’écoute comme un voyage sur une route de montagne entre moments de défoulement et chansons à  fleur de peau. Il y a là  peut-être trop de titres au compteur (seize) mais ce groupe too much a une faim de loup quand il s’agit d’enregistrer des morceaux. On leur pardonne ces excès de passion. (3.5) Denis Zorgniotti
Sortie 27 avril 2009 – Another record / Anticraft – L’espace Myspace

Mother_s_Auxillary.jpg Mother’s Auxillary – Winter EP
Mother’s Auxiliary est le projet de l’anglais Josh Child. Basé à  Southampton, ce dernier compose une musique folktronica de chambre colorée et bien vivante que l’on peut découvrir dans »The Winter EP » sur le toujours intéressant micro label Monster K7. A travers 7 titres, cet ingénieur du son nous régale de ses petits trouvailles entre guitare et machines faisant comme un lien entre entre la campagne et l’univers urbain. Pas forcément novateur, mais rudement agréable, ce »Winter ep » devrait très vite être suivi par »The Spring Ep ». Forcément. (4.0) Benoît Richard
Monster K7 – avril 2009
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mecd15.jpgv/a Mule electronic – Enjoy the Silence vol.1
On connaissait déjà  les fameuses compilation ambient du label Kompakt (Pop Ambient), désormais on pourra y ajouter »Enjoy the Silence » dont le tout premier volume paraît sur le label mule electronic. Avec la même philosophie que le label de Cologne, ce label japonais distribué par Kompakt en Europe, propose des artistes et des musiques certes ambient mais au tonalités très contrastées, montrant ainsi que l’ambient n’est pas le style de musique monolithique que l’on pourrait imaginer au premier abord. Du piano triste de Koss (qui rappelle assez Sylvain Chauveau) aux nappes hypnotiques de Thomas Fehlmann, en passant par l’inimitable Dj Koze, »Enjoy the Silence vol.1″ propose des allers et retours directs entre le Japon et l’Allemagne dans un florilège qui couvre un large spectre musical et dont il est urgent de découvrir toutes les beautés. (4.0) Benoît Richard
Mule electronic/Module – mai 2009
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330.jpgTemplier – [3.30]
La micro structure bordelaise Télephérique nous propose de découvrir sa nouvelle sortie Templier, une formation qui officie dans un genre à  mi-chemin entre krautrock et post-rock avec en plus un soupçon d’électro, dans un album qui la particularité de proposer 9 titres de durée égale : 3.30 min. Au-delà  de ce petit concept, on découvre des titres instrumentaux plutôt intéressants, qui alternent le chaud et le froid en un peu plus de 30 minutes. Et bien que l’album soit en téléchargement libre, il vous est possible de le commander en cd pour la modique somme de 5 euros, tout comme la plupart des sorties du label. Sympa. (3.0) Benoît Richard
Télephérique – déc. 2008
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atwcover.jpgLawn Factory – After The Wind EP
Au premier abord on pourrait croire à  un side project de Kazu Makino la chanteuse de Blonde Redhead. Mais pas du tout puisque Lawn Factory est en fait un groupe français dont on découvre la musique sur »After The Wind » un EP 5 titres de folk dépouillé ou la voix, la guitare se mêle aux chants d’oiseau et au bruits du dehors. Un EP qui rappelle plein de choses (Cat Power, Juana Molina, Edith Frost ») et en même temps ça sonne très frais. Bref, une très belle surprise avec ce groupe que l’on adopte immédiatement et que l’on a envie de retrouver très vite avec un premier album. (4.5) Benoît Richard
Lawn Factory – avril 2009
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los_chicros_album.jpgChicros – Radio transmission
Avec son titre »à  la Kraftwerk » le nouvel album des parisiens de Chicros se veut multi-conceptuel ! A savoir que le groupe nous propose là  une sorte de ballade radiophonique à  travers des ondes fictives,. Un projet original qui est aussi l’occasion de se rendre compte de toute l’étendue de leur registre… (du rock à  la B.O. de film d’horreur en passant par la country ou le hip hop). Résultat, »Radio transmission » ressemble à  un drôle d’album patchwork avec faux DJs, bruits de son de bande FM et chansons pastiches à  gogo qui donne à  l’ensemble un côté presque potache et bien sympathique. En tout cas, une façon originale de revisiter histoire de la musique pop en un peu plus de 35 minutes. Belle performance. (3.5) Benoît Richard
Chicrodelic/Discograph – mai 2009
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45134.jpgv/a Lo Recordings – Milky Disco 2
Après un premier volume fort agréable qui permit de découvrir des choses aussi intéressantes que The Emperor Machine, Quiet Village ou Lindstrom & Prins Thomas, le petit label Lo Recordings dédié au nu-disco revient donc pour un second volumes et deux CDs sur lequel on découvre encore quelques perles de disco ralenti comme ce »Chilled By Nature Otherness (Black Mustang.’s Frozen Moon Jam) » véritable petit moment béatitude dance-floor. Plu traditionnel, mais aussi agréable, Gatto Fritto, Lukas Nystrand and the Ageema Blues, Hatchback (repéré l’an passé avec un album bien sympa) les inévitables Glass Candy (ici remixés). des groupes qui chacun à  leur manière revisitent le disco underground et la pop synthétique du début 80 avec des titres d’une élégance rare, dans lesquels il faut plonger sans retenue. (4.0) Benoît Richard
Lo Recordings /La baleine – mai 2009
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jerri_1.jpgJerri – Jerri
Angil (Mickaël Mottet et Flavien Girard) habitués aux projets les plus divers s’acoquinent cette fois avec le groupe de hip hop Deschannel (Antony Goncalvez, Laurent Holdrinet) sous le nom de code Jerri pour un album mélangeant rock, électro, et hip hop qui part dans tous les sens un peu à  l’image du récent Centenaire dont je vous parlais récemment. Plus rock, plus indus, plus sonique, plus noisy que Centenaire, Jerri fait jammer Robert Wyatt avec Why ? et Yo La Tengo dans une collection de titres concoctés durant l’été 2008 dans une ancienne usine de lacets dans la Loire. Tout ça donne un album bigrement original, pas si facile que ça, mais auquel on devient vite accro au fur et à  mesure que les écoutes s’enchainent. (3.5) Benoît Richard
We Are Unique Records/La Baleine – mai 2009
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cd_moonless.jpgReza – Moonless
Reza est le projet initié par Reza Hatimi, un songwriter franco-iranien installé à  Paris qui sort son second album sur le label French Toast. Un album très beau et très doux avec un petit côté western qui rappelle autant les Go-betweens que Smog ou Lambchop. Entouré, entre autres, du batteur Pierre-Jean Grappin (Sébastien Schuller, Holden), du guitariste Boris Kohlmayer (Lauter), il met en place des country/folk/pop songs appliquées, aux accent bluesy, desquelles ressortent des arrangements impeccables (cordes, banjo, tambourin guitares électriques, banjo, mandoline, pedal steel guitar…) qui laisseraient presque croire que ce garçon nous vient de l’autre coté de l’atlantique. Avec 10 chansons soyeuses et séduisantes Reza confirme que l’on peut encore compter sur lui pour nous transporter très loin avec sa musique. (3.5) Benoît Richard
French Toast/Anticraft – mai 2009
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Lindstrà¸m & Prins Thomas – II
Certains appellent ça du neo-disco, du disco-krautrock mais quand j’étais jeune on appelait ça de la musique d’ascenseur ou de supermarché voire du rock progressif quand on aimait bien ce style phare des années 70. Bref, les termes changent mais la musique reste. Longue, instrumentale, progressive, la musique du duo Lindstrà¸m & Prins Thomas se décline ici sur pas moins de 99 titres qui, mis bout à  bout, donnent un album qui se décompose en 8 temps de 7 à  10 minutes chacun, comme au bon vieux de temps des Can, Genesis, Pink Floyd »le saxo en moins. Au programmes synthés vintages, guitares, batteries, pour un voyage en douceur et une musique d’ambiance, que l’on peut étirer sur plusieurs heures, pas vraiment passionnante, mais qui se laisse écouter sans déplaisir »un genre de musique »facile à  écouter » que l’on produisait au kilomètre à  une époque pour sonoriser les documentaires animaliers, les films de cul ou les mauvaises séries allemandes. (2.5) Benoît Richard
eskimo recordings/La baleine – mai 2009
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kleerup.jpgKleerup – Kleerup
Ancien d’un groupe de trash metal mais également musicien au sein d’un orchestre symphonique, Andreas Kleerup a laissé tomber les instruments traditionnels pour les machines et se consacre désormais à  l’écriture d’une musique electro pop qui lui a déjà  permis de décrocher la timbale en 2007 en signant le mini tube »With Every HeartBeat » pour sa compatriote suédoise Robyn. Pour ce premier album éponyme il convoque une flopée de voix féminines : Robyn, Marit Bergman, Linda Sundblad, Titiyo ainsi que la fameuse Lykke Li, découverte l’an passé avec un réjouissant premier LP. En compagnie de ses copines, Kleeruppropose un album plutôt sympa, dans un registre assez proche de celui de Royksopp en mélangeant le chaud et le froid dans des pop-songs aux sonorités electro raffinées et sensuelles grâce notamment à  la présence des voix féminines. (3.0) Benoît Richard
Virgin/EMI – mai 2009

edges_new_electro.jpgCompilation Edges (A new french electronic generation)
Vous l’aurez remarqué ou pas, des producteurs/bidouilleurs/remixeurs en tout genre, plus habiles les uns que les autres, fleurissent un peu partout et se retrouvent régulièrement rassemblés (voir les compils »Valérie& friends » »Sister Phunk » »Milky Disco » récemment chroniquées ici) par des petits ou gros labels dans l’espoir d’offrir une reconnaissance à  tous ou au pire à  l’un d’entre eux. A l’écoute de cette horde de jeunes talents, difficile de faire un tri tant les productions ont toute plus ou moins tendance à  se ressembler dans un genre techno electro pop aux accents 80.’s initié par Daft Punk il y a bien longtemps. Cette fois, c†˜est la compilation »Edges, A new french electronic generation » qui nous intéresse. l’occasion d’entendre 16 titres et sans doute quelques futurs Justice ou Daft Punk, parmi les quels mes chouchous, Château Marmont, avec le très Midnight Express »Solar Apex ». Pour le reste c’est retro, italo-disco, new wave, synth-pop »que du classique quoi ! (3.0) Benoît Richard
Because Music – juin 2009
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RMus_8363_Web_Bild.jpgPeter Kruder – Private Collection
Figure incontournable de la scène downtempo/trip hop de la fin des années 90, Peter Kruder, connu aussi en duo avec son ami Richard Dorfmeister, pour quelques compilation de remixes de haute volée (les fameuses »K&D sessions ») revient cette fois pour une sélection de son cru, avec des titres très chill out pas vraiment affiliés à  la scène downtempo tous extrait de l’impressionnante collection de vinyles (35000) du viennois. Au programme des choses aussi diverses que Talk Talk, Tortoise, Japan ou Charles Webster pour un tracklist entièrement dédié aux sonorités délicates et aux belles harmonies. l’occasion aussi de découvrir quelques petites perles Comme ce »Enchanted Lady » de Milty Jackson ou ce titre magnifique (« The Days Do ») signé du composteur de musiques de films Bernard Hermann. Une compilation très éclectique, d’un goût irréprochable et qui montre toute la culture musical d’un garçon que l’on espère retrouver très vite avec son projet Peace orchestra dont trouve d’ailleurs un titre au beau milieu de ces pépites ! (4.5) Benoît Richard
G-stone/Module – juin 2009
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fukkkofff.jpgFUKKK OFFF – Love Me Hate Me Kiss Me Kill Me
FUKKK OFFF : Dis comme ça, on peut s’attendre à  tout, et surtout au pire. Pourtant derrière ce pseudo en forme de provocation et ce mauvais goût affirmé avec cette pochette évoquant un hypothétique album de hard FM des années 80 se cache en réalité un producteur techno allemand du nom de Biastian Heerhost. Après une poignée de maxis, déjà  pour le label new-yorkais Coco Machette, notre hambourgeois embraye sur un album composé de 13 titres assez efficaces et la plupart chantés dans la ligne des MSTRKRFT ou autre Boys Noize. A noter qu’avec ses 73 minutes au compteur, »Love Me Hate Me Kiss Me Kill Me » s’appréciera avant tout par petites touches, le temps d’un titre ou deux, historie de ne pas provoquer une overdose de sonorités acides, de gros beats et de bass distordues en tous genres, comme c’est souvent le cas avec ce genre d’album. (2.5) Benoît Richard
Coco Machette/Module – juin 2009
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emilie_satt_01_L_1.jpgEmilie Satt – 01
Ce mini album 6 titre sobrement intitulé »01″ suffira sans doute à  faire apprécier cette au grand public, cette nouvelle venue sur la scène folk française. Un mini album qui débute de la plus belle des façons par une cover du célèbre »Come Wander With Me » composé par Jeff Alexander et interprétée par Bonnie Beecher pour la fameuse série des années 60″The Twilight Zone ». S.’en suivent 5 folk songs assez sympas et passe-partout plus proches des américaines flirtant avec le jazz que sont les Norah Jones, Melody Gardot que des plus sèches Alela Diane ou Emily Jane White. (3.0) Benoît Richard
EMI – juin 2009