Les meilleurs films de 2017, le choix de la rédaction

Une centaine d’heures passées dans des salles obscures durant les 12 derniers mois pour ne retenir au final que 10 films. C’est la dure mais juste loi du top 10 de fin d’année.

top films 2017

Un fantôme qui hante sa maison, une famille perturbée par une étrange visite, des gueules cassées, un délire écolo-biblique, des chrétiens persécutés, un homosexuel noir en Amérique, un amour impossible au XIXe siècle, Une famille qui fait le point, un enfant disparu et l’amour de la bonne chair, c’est le menu de ce top Cinéma 2017 !

Voici nos 10 films de l’année, sans ordre de préférence  :

A Ghost Story – David Lowery

A ghost story fait d’une histoire de fantôme un incroyable poème sensoriel sur notre impuissance face à l’inexorabilité des choses, sur notre condition de point de poussière dans la fatalité du monde. David Lowery tutoie un instant Malick, Gondry et Jonze pour finalement s’en affranchir avec beauté. [Lire la critique]

Harmonium – Kôji Fukada

harmonium - Kôji Fukada

A la fois huis-clos familial et thriller psychologique ultra efficace, Harmonium est un film profondément dérangeant mais aussi bouleversant. Sa mise en scène simple et précise, son sens du cadrage, son goût pour la symétrie et cette histoire une des grandes réussites de 2017.

Au revoir là-haut – Albert Dupontel

Photo d'Albert Dupontel, Nahuel Perez Biscayart et Héloïse Balster

Tout là-haut sur le toit d’un monde Albert Dupontel siège, au milieu de ses masques et de sa fantaisie pour nous offrir un grand film romanesque au propos doux-amer. [Lire la critique]

Mother! – Darren Aronofsky

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Entre l’allégorie frénétique et le trop-plein jouissif, Darren Aronofsky s’autorise tout, ne recule devant rien, et embarque Jennifer Lawrence dans son grand délire écolo-biblique. [Lire la critique]

Silence – Martin Scorsese

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Dès les premières minutes, Scorsese installe son génie. Puis peu à peu s’inscrit le discours, un questionnement sur la foi des plus intéressants. Le dernier tiers est d’une puissance incommensurable sur l’essence même de la foi et l’orgueil de l’Homme. Brillant !

Moonlight – Barry Jenkins

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S’il se base sur l’homosexualité de son personnage principal, est d’abord un film sur la construction de soi par le déni et la colère, et ce jusqu’à la rupture. Intense et bouleversant, Moonlight frémit d’une sensibilité à fleur de peau portée par trois comédiens remarquables. [Lire la critique]

The Young Lady – William Oldroyd

The Young Lady : Photo
The young lady emprunte à Shakespeare, Brontë et Flaubert dans ce récit d’amour interdit, de manipulation, de meurtre, de différence de classe et de lande tout autour. William Oldroy en magnifie la noirceur et le tragique, et révèle au passage l’étonnante Florence Pugh. [Lire la critique]

Après la tempête – Hirokazu Kore-eda

Après la tempête : Photo Hiroshi Abe

Si l’on aime le style de Kore-Eda, sa bienveillance, ses personnages gentils, la douceur qui se dégage de ses films, alors on appréciera encore une fois ce récit plein de tendresse et de chaleur humaine. Du pur Kore-Eda !

Faute d’amour – Andreï Zviaguintsev

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Andreï Zviaguintsev, entre super-auteur sûr de son talent et observateur de son temps, fustige une nouvelle fois le délabrement moral de sa Russie natale. Si l’on pourra encore taxer de cynique ou de donneur de leçon le cinéaste russe, une chose et sûre, sa maitrise et son style ne laissent toujours aucune place à la contestation. [Lire la critique]

Grave – Julia Ducournau

Grave : Photo Copyright Wild Bunch

Premier film rentre-dedans sur l’éveil des sens et des désirs d’une jeune fille végétarienne, version sang qui coule et viande juteuse. Alléchant.  [Lire la critique]