5+5 = les disques préférés de Louis Fontaine

Belle découverte de ces dernières semaines, Louis Fontaine clame son amour des musiques de films des années 70 dans un album plein de charme et de références ainsi que dans sa sélection 5+5 tout aussi réjouissante.

Photo-Louis-Fontaine
© Laure Milena

Son obsession à lui c’est la musique de films ! Comme un certain Fred Pallem, l’Italien Louis Fontaine (c’est un pseudo) est allé puiser son inspiration dans la library music et la musique de films des années 60 et 70, surtout celle signée François de Roubaix ou Ennio Morricone. Et on peut dire que c’est un réussite que ce premier album très cinématographique qui s’écoute avec grand bonheur. Les amateurs ne manqueront pas d’aller s’y intéresser de très près.

5 disques du moment :

L .U .C.A. – I semi del futuro (2016)

Un album qui embrasse une ambiance new-hippie, fortement imprégnée d’un naturalisme mystique. On entend les échos d’hommages à Morricone, Piccioni et l’Umiliani des années 70.

Sven Wunder – Natura morta (2021)

Un album instrumental raffiné, évocateur d’une certain âge d’or de la musique de film.

Janko Nilovic and The Soul Surfer – Maze of Sound (2020)

Un album à la fois cinématique, nostalgique, dansant, contemplatif et onirique. Un labyrinthe musical pavé par les claviers du compositeur et le groove soul-funk du groupe russe.

Pierre Deven Keller – Kino Music (2019)

Un album très cinématographique, hommage au style et au son de la musique des années 60′ et 70′ du cinéma italien.

Forever Pavot – La pantoufle (2017)

Un album de pop psychédélique baroque et cinématographique. Des titres qui auraient pu faire office de B.O. d’un polar ou d’un film d’espionnage à l’ancienne.

5 disques pour toujours :

Piero Umiliani – Continente Nero (1975)

Un album qui explore les variations rythmiques déjà utilisées dans « Percussioni ed effetti speciali » et « To day’s sound », inspiré aussi par l’histoire du jazz afro-américain.

John Barry – Ipcress File (1965)

Un sommet dans l’œuvre du compositeur, qui, d’instrumentaux jazz en mélodies tordues, nous plongent dans la tête de l’agent Harry Palmer. En tête de ma liste le « Main title », dominé par un son de cymbalum mystérieux, accompagné entre autres par quelques percussions, un piano et une trompette.

Ennio Morricone – Vergogna Schifos (1969)

Un album qui combine musique symphonique et pop, avec un fond rythmique jazzy. Six titres à l’ambiance apaisante et romantique.

Nino Rota – Il Casanova di Fellini (1976)

B.O. diabolique, entre musique mécanique et baroque italien, mélodies mi- joyeuses et mi-mélancoliques. Le compositeur au sommet de sa complicité avec le réalisateur Federico Fellini.

François De Roubaix – Les Lèvres rouges (1971)

Des arrangements somptueux de cordes, cuivres, guitares et claviers ; l’électronique moins présente, et un style proche du » Dernier domicile connu ».

Louis Fontaine – L’Obsession
Broc éditions – 2 septembre 2022