Entre satire du pouvoir, démontage du discours populiste et charge contre le terrorisme, la saison 5 de Slow Horses prend le risque de la comédie. Et donc de décevoir une partie de son public.
Invasion avait tout pour s’imposer dans le paysage SF : budget colossal, ambitions mondiales, casting irréprochable. Trois saisons plus tard, il reste surtout l’impression d’un trou noir narratif où se sont englouties idées, émotions et téléspectateurs.
Dans la série Mr. Scorsese, Rebecca Miller mobilise intervenants et images d’archives au kilomètre pour examiner sous toutes les coutures la carrière et l’œuvre du réalisateur de Taxi Driver. Un visionnage suffisamment passionnant pour faire oublier une structure bancale.
Vaisseaux spatiaux colossaux, planètes exotiques, cérémonies fastueuses, etc… la troisième saison de Foundation est une fresque à la démesure contrôlée, portée par une réalisation régulièrement magistrale.
Le grand retour (?) de Spike Lee en compagnie de son vieux complice Denzel Washington est donc le remake d’un classique de Kurosawa. Improbable ? Pas tant que ça, car Lee sort de la piste à mi-course pour se livrer à une critique de l’évolution de la musique afro-américaine. Boomer un jour…
Entre albums légendaires, émergence de nouvelles stars et engagements politiques des musiciens, l’année 1971 a marqué un tournant dans l’histoire de la musique. Apple TV+ propose huit épisodes passionnants pour raconter une époque en pleine effervescence.
Un pyromane bien dérangé, des acteurs intenses, un décor sombre mais spectaculaire, et surtout Lehane comme showrunner : tout semblait réuni pour que Smoke soit une grande série. Mais elle finit par se consumer dans un brasier d’invraisemblances.
Une ancienne gloire du golf, Pryce Cahill, embarque un jeune prodige à travers de tournois à travers les États-Unis. Feel good série en forme de road trip sentimental, la saison 1 de Stick séduit malgré ses airs de déjà vu.
Petite déception que ce Murderbot, série de SF parodique des vétérans du rire (?) Paul et Chris Weitz : si l’idée de départ était prometteuse, rien ne fonctionne comme on l’aurait espéré.
Série presque OVNI dans le paysage sériel actuel, Government Cheese séduit pour ses qualités stylistique indéniables et une écriture ambitieuse. A voir !