[podcast] Gary Glitter : grandeur et décadence d’une vedette du glam rock

On l’a aperçu dans Glam rock : splendeur et décadence de Christophe Conte sur arte, Gary Glitter fait l’objet cette fois d’une docu radio en deux parties sur France Culture. Retour sur le parcours plus que sinueux de cette star éphémère du rock.

Gary Glitter 1974
(cc) Gary Glitter en 1974

Dans les années 70, Gary Glitter fait partie des vedettes d’un style de musique aussi fugace que marquant : le glam rock… Juste avant le disco et le punk, ce courant musical met en avant des chanteurs et chanteuses d’un nouveau genre, avec maquillage outrancier, chaussures à semelles compensées, costumes à paillettes… célébrant ainsi l’extravagance, l’androgynie et la provocation.
T. Rex et son chanteur Marc Bolan, Elton John, David Bowie, Queen, Roxy Music et Gary Glitter ont contribué à vulgariser le genre durant quelques années.
Si Elton John et Bowie ont survécu à cette mode, d’autres y laisseront des plumes, passant des pages « musique » des journaux à la rubrique « faits divers » et « Justice ».

Gary Glitter, Paul Gadd de son vrai nom, fait partie de ces stars éphémères qui sont tombées très bas après être montées très haut. Démarrée en 1971 avec des tires comme I’m the Leader of the Gang, Do you Wanna Touch me? ou Hello! Hello! I’m Back again, la carrière de Gary Glitter s’est arrêtée en 1976 après qu’il ait vendu près de 20 millions de disques… mais aussi dilapidé toute sa fortune !

Michka Assayas, mais aussi son ancien assistant et chauffeur ainsi que des musiciens de Gary Glitter se succèdent au micro de Philippe Roizes (dans le cadre de l’émission Une histoire particulière) pour évoquer ce personnage complexe, condamné à la prison au Vietnam en 2006 et dont on découvrira plus tard la face très sombre, quand il fut accusé notamment d’agressions sexuelles et de viols sur des enfants et adolescentes entre 1975 et 1980.