5+5 =… My Name Is Nobody

mynameisnobody1.jpgJuste après la sortie de son Troisième album (« At the wolf pit »), My Name Is Nobody, un nantais à  guitare folk lié depuis longtemps au Collectif effervescence nous livre son 5+5 dans lequel il prend le temps pour chaque choix d’évoquer avec précision l’artiste ou l’album, en vrai chroniqueur. Chapeau.

octobre 2008

 

> 5 disques du moment :

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Leo88man – Drownin’ by waiting
J.’ai rencontré Léo il y a 2 ans et demi lors d’une tournée chez l’habitant, il avait rejoint Moon Palace, avec qui je partageais l’affiche, pour quelques dates. Il avait alors sorti un premier album qu’il aurait pu (ou aimé) enregistrer avec Alan Lomax. Le second est plus surprenant, où notamment il met en oeuvre ses talents de pianistes, et il est superbement secondé par Dudy à  la guitare, basse.

Austin Townsend – Introvenus
Ce Néo-zélandais échoué dans la campagne bordelaise livre un album folk débridé et hypnotique avec comme backing band les argentins de Radikal Satan. La voix d’outre-tombe d’Austin déblatère des histoires à  dormir debout, une sorte de Nick Cave et Bad Seeds extrême »Pas étonnant, comme ça vient des Potagers Natures.

Gonzalez – Soft Power
J.’ai d’abord détesté ce type, notamment pour l’avoir vu un concert vraiment mauvais au début des années 2000. Puis, j’ai été surpris par le solo piano que j’avais offert à  Faustine. Cette fois, c’est elle qui m’a fait découvrir cet album étonnant et hilarant, ultra référencé années 70 à  la fois disco et funky »et puis un très joli dernier morceau avec  » Singing Something « . Ce disque m’a fait passer l’été avec le sourire.

Silver Jews –  Lookout Moutain, Loukoot Sea
J.’ai vu Silver Jews sur scène à  l’ATP en mai dernier, et si je connaissais seulement vaguement, j’avais très envie de les voir. Ce n’était que leur 56ème concert,  d’après David Berman qui avec une grande classe et beaucoup d’humour (comme ses textes finalement) dévoilait leur nouvel album »En revenant, j’ai fais quelques emplettes et j’ai pu découvrir que ce dernier album change à  la fois dans la production et les arrangements, peut-être déjà  amorcé avec le précédent  » Tanglewood Numbers « 

The Ex & Getatchew Mekuria & Friends
D.’une je suis un grand fan de The Ex, et j’ai mis le nez dans les Ethiopiques (dont chaque volume vaut le détour) après avoir vu Broken Flowers de Jim Jarmusch. Ce disque est une synthèse assez extraordinaire de l’esprit et de l’énergie des Ex qui sont allés chercher Mekuria dans sa paisible retraite, pour rejouer ces airs à  leur façon et avec quel groove. Je me suis véritablement laissé emporter dans la danse lorsque je les ai vu à  Laval en juin dernier, ils sont incroyables.

> 5 disques pour toujours :

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Extra Golden – Ok Oyot System
Groupe regroupant deux membres de Golden et deux kenyans de Orchestra Extra Solar Africa »un casting improbable pour un résultat qui n’en est pas moins. La musique est à  la fois groovy, mélancolique et la voix d’Ootiena est pleine d’émotion. Je vous conseille de jeter un oeil sur l’histoire de l’enregistrement de cet album, car c’est à  se demander comment il a pu arriver sur vos platines.
à‡a a été un premier pas dans les musiques africaines qui rythment de plus en plus mes journées. Je peux remercier Pilip de Sincabeza de m’avoir fait découvrir cet album le lendemain,  d’un médiocre concert à  Bordeaux, je n’étais pas venu pour rien.

Palace Brothers – Days in The Wake
SI je n’ai pas toute la discographie de Will Oldham, contrairement à  ce que l’on peut penser, il est cependant difficile pour moi de choisir entre les albums que j’ai, disons qu’il y en a 2 ou 3 qui sortent bien du lot. On commence par le début, c’est cet album des Palaces Music qui m’a donné envie d’écrire des morceaux tout seul. Il est aussi directement lié à  Viva Last Blues car à  ce moment les cassettes existaient encore et mon frère m’avait copié 1 album sur chaque face. C.’est clair, la musique de Will Oldham me touche beaucoup avec cette simplicité désarmante et pas mal d’humour.
Sa relative excentricité et sa capacité à  jouer avec beaucoup de musiciens différents m’étonnent et font que chaque album vaut le détour. De l’enregistrement fait maison (période Palace), à  celui en studio bien comme il faut (Bonnie †˜Prince.’ Billy sings greatest Palace), il y a de toujours une certaine magie qui opère.

The Ex & Tom Cora – Scrabbling at the lock
Alors là , c’est un peu le même cas que pour le précédent, je n’ai pas toute la discographie de The Ex, mais je vous un culte certain pour les Hollandais. Au début des années 90, ils font 2 albums avec Tom Cora qui font son violoncelle dans la Ex music »Je pense que cette collaboration est l’une des plus fructueuses (avec maintenant celle avec Mekuria). Le morceau d’intoduction State of Shock est d’une puissance phénoménale et je ne me lasse pas de l’entendre encore aujourd’hui en live. C.’est sur cet album que The Ex reprend un air traditionnel hongrois hidegen a fujnak szelek que j’ai réadapté sur mon dernier album en anglais Winds are blowing cold. J.’ai choisi cet album mais l’ensemble de la discographie et l’histoire de ce groupe est à  connaître, ils n’ont jamais fait de compromis et mène une carrière indépendante exemplaire.

Shellac- At Action Park

Bah là , c’est efficace, j’adore le son unique de Shellac, et cet album est pour moi le plus tubesque de leur discographie. Je les ai encore vu en juin dernier à  l’Olympic, et j’étais exalté, y.’avait un son énorme, une ambiance énorme, bref, efficace.

Neil Young – Harvest
Un grand classique vous allez me dire, mais bon, ce genre d’album qui traverse les décennies sans prendre de ride ça impose un certain respect. Ensuite je me suis laissé porté par Harvest Moon, Tonight.’s the night, et même, le Mirroball où il est accompagné par Pearl Jam »Le son de guitare électrique de Neil Young est fabuleux, pour vraiment en profiter il faut écouter lke BO de Dead Man où l’on entend tout en détail (le souffle de la reverb, le crunch ») Et puis,  pour la petite histoire, je suis né un 12 novembre comme Neil Young, et sur mon dernier album, le morceau numéro 6 s’appelle Old man »comme sur Harvest (on me l’a fait remarquer une fois le disques pressé) ; j’aurais dû bien me souvenir des titres des morceaux (ce qui je n’arrive,  généralement pas), car je n’ai pas la prétention d’être aussi doué que lui.

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