5 + 5 = Les disques préférés de Pierric Bailly

Une fois n’est pas coutume, on est allé demander à un écrivain de nous parler de ses albums fétiches du moment et de toujours. En l’occurrence, le natif du Jura, Pierric Bailly, auteur du récent et bouleversant Le roman de Jim paru chez P.O.L.

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5 disques du moment :

John Williams – Home Alone

Mieux que Star Wars et Indiana Jones. J’ai vu le film plus de mille fois quand j’étais môme. Maintenant ce sont mes mômes qui le regardent et je ne peux pas m’empêcher de les rejoindre sur le canapé, et ça marche comme avant. Peut-être le fantasme de me retrouver enfin seul à la maison.

The Andrews Sisters – My Greatest Songs

Trois frangines américaines du Minnesota, l’équivalent de nos Frères Jacques (sauf qu’il n’y avait que deux frères sur les quatre.) J’écoute en boucle Near You, magnifique chanson d’amour.

Nino Ferrer – Concert Chez Harry

Son dernier album. Le dessin de la pochette est issu de Corto Maltese en Sibérie, dans lequel Nino Ferrer apparaît sous les traits du capitaine Nino. Je ne sais pas qui était cet Harry, mais j’aurais bien aimé être dans la salle ce soir-là.

Lucho Gatica – Quédate Conmigo

Le roi des boléros à violonnades. De la musique à écouter au casque en promenant son caddie à Auchan. Tu finis par prendre une vieille dans tes bras pour l’inviter à danser.

Dave – Psychodrama

Même si je voulais arrêter d’écouter du rap je ne pourrais pas car je vis entouré de gens qui n’écoutent que ça. Ma femme par exemple est allergique au rock et à la chanson française (et le jazz n’en parlons pas). Un dîner aux chandelles chez moi se fait donc au son de NWA.

5 disques pour toujours :

Isao Tomita – Snowflakes Are Dancing

Le genre de truc parfait pour accompagner une sortie en forêt. Quand au bout de deux ou trois heures je me lasse du grincement des grands épicéas et du craquement des branches mortes sous mes pas, je me balance Tomita dans les feuilles, et c’est reparti pour un tour.

Pauline Anna Strom – Trans Millenia Music

Après Tomita j’enchaine en général avec ce disque de cette Pauline Anna Strom découverte grâce à une compilation de MGMT (Late Night Tales). D’ailleurs sur cette compilation il y a un inédit de MGMT, All We Ever Wanted Was Everything, qui est très beau, et qui serait en fait une reprise d’un titre de Bauhaus, que je ne connais pas.

Wilson Pickett – The Sound of Wilson Pickett

Tout Wilson Pickett. Mais sur cet album il y a le titre I Found a Love, Part. 1. Et sur cette part one il y a une intro parlée sur des guitares groovy, et les intros parlées dans la soul et le rhythm and blues ça me fait fondre direct.

Donny Hathaway – Donny Hathaway

A Song for You, encore une chanson d’amour à tomber. J’ai un copain qui écoute Donny Hathaway en courant et il m’a dit que c’était une expérience géniale. Si je pratiquais le running, je ferais pareil, mais je préfère marcher.

Mickey Newbury – An American Trilogy

 

C’est l’album que j’ai sans doute le plus écouté ces dix dernières années, mais le problème avec les pochettes cartonnées c’est qu’elles s’abiment trop vite, du coup le machin est en lambeaux, heureusement les galettes résistent.

“Le roman de Jim” : la place du père au coeur d’un roman bouleversant